Se figer, se battre ou fuir ? Avons-nous le choix ?
13/10/2024

Se figer, se battre ou fuir ? Avons-nous le choix ?

Lorsque nous sommes confrontés à une situation de danger ou de stress intense, notre cerveau choisit instinctivement entre trois réactions primaires : freeze (se figer), fight (se battre), ou fly (fuir). Ces réflexes, profondément ancrés, sont des mécanismes de défense face à l'inconnu.

Vous vous êtes probablement déjà retrouvé dans une situation où votre seule envie était de fuir, de disparaître pour échapper à une menace, qu'elle soit réelle ou symbolique. Peut-être vous êtes-vous demandé, après coup, pourquoi votre réaction face à cet événement semblait si automatique, si incontrôlable. Pourquoi fuyons-nous face aux situations difficiles ? Cette question, troublante, hante les pensées de ceux qui, confrontés à la souffrance ou au conflit, choisissent inconsciemment l'évitement plutôt que l'affrontement. Mais dans quelle mesure avons-nous réellement le choix ? Notre réponse est-elle préprogrammée par notre biologie, ou sommes-nous véritablement libres de nos actions face à la peur ?

Ce questionnement, au carrefour de la neurobiologie, de la psychologie et de la psychanalyse, est au cœur des réflexions d’Henri Laborit dans son ouvrage L’Éloge de la fuite (1976), où il décrit les trois grandes réponses humaines face à une situation de stress : fuir, se battre, ou se figer. Mais ces mécanismes de défense, que nous croyons souvent maîtriser, sont-ils réellement sous notre contrôle ? Explorons ensemble cette vaste question.

La fuite est-elle une solution ou une trahison de soi ?

Lorsque vous vous retrouvez face à un danger, que ce soit une situation de conflit émotionnel, une menace physique ou même un simple stress quotidien, votre cerveau active immédiatement une réponse au stress.

Cette réponse, souvent instinctive et rapide, vous pousse à faire un choix : fuire, se battre, ou rester figé.

Dans beaucoup de cas, la fuite s'impose comme une échappatoire. Mais comment interpréter ce réflexe ? Est-ce une forme de protection nécessaire, ou une trahison envers vous-même ?

Henri Laborit, à travers son œuvre, défend l'idée que la fuite n’est pas un signe de lâcheté, mais un mécanisme de survie. Il écrit : « Face à une situation sans issue, quand toutes les autres options échouent, la fuite devient une solution rationnelle » (Laborit, 1976). En effet, fuir est parfois la seule réponse possible pour préserver votre intégrité mentale et physique, pour échapper à des situations qui pourraient vous détruire si vous restiez ou si vous tentiez de combattre. Ce processus est profondément enraciné dans notre biologie, nous rappelant que notre instinct de survie est bien plus ancien que nos constructions culturelles ou morales.

Cependant, bien que la fuite puisse être vue comme un mécanisme de défense, elle est aussi souvent perçue comme une capitulation. Dans le cadre de la psychanalyse, elle peut révéler un refus inconscient de confronter des aspects douloureux de soi ou de ses relations avec les autres. C'est une forme d'évitement, un recul devant l'angoisse de l'affrontement. En fuyant, ne trahissons-nous pas une partie de nous-mêmes qui souhaite affronter, surmonter, et finalement grandir à travers l’épreuve ?

Selon Koster et al. (2019), l’évitement chronique des conflits ou des situations difficiles peut entraîner une spirale de souffrance psychologique, augmentant les sentiments de honte et d’impuissance. La fuite peut devenir un cycle où l’individu, en évitant de confronter la réalité, se prive des opportunités de développement personnel, renonçant ainsi à une forme de résilience. En revanche, d’autres études soulignent que la fuite, lorsqu’elle est utilisée consciemment et temporairement, peut permettre une prise de distance nécessaire avant de revenir plus fort face à la situation (Dupuy et Martin, 2020).

Par ailleurs, la fuite est souvent associée à l’évitement, un comportement qui peut renforcer l’anxiété. En fuyant une situation angoissante, l’individu renforce inconsciemment l’idée que la situation est dangereuse, alimentant et renforçant ainsi un cycle d’anxiété et d’évitement (Beck, 2021). Cependant, comme le souligne Laborit, il existe des moments où la fuite est non seulement justifiable, mais vitale pour la survie, et ne doit pas être considérée comme une forme de faiblesse morale ou psychologique.

Ainsi, la fuite est un phénomène complexe, oscillant entre mécanisme de protection et signe de renoncement. Dans certains cas, elle préserve l’individu d’un danger immédiat, tandis que dans d’autres, elle le prive d’une confrontation nécessaire à son développement personnel. Ce dilemme met en lumière l’importance de comprendre les contextes dans lesquels la fuite s'impose, et de reconnaître les motivations sous-jacentes à cette réaction.

Pourquoi restons-nous parfois figés, incapables d’agir ?

Parfois, cependant, vous ne fuyez pas. Vous ne vous battez pas non plus. Vous restez là, figé, incapable de bouger, comme paralysé par une force invisible.

Cette sensation de blocage, ce moment où chaque muscle se contracte sans pouvoir agir, est une autre réponse à la menace, appelée l'inhibition de l'action. Mais pourquoi se figer plutôt que de réagir activement ?

La réponse est profondément ancrée dans le fonctionnement de notre cerveau.

Lorsqu'une situation semble insurmontable ou lorsqu'un danger est perçu comme inévitable, notre système nerveux autonome entre en jeu. Les neurosciences ont montré que, dans ces moments, le cerveau reptilien – une partie primitive du cerveau – prend le contrôle et génère cette immobilisation. C’est une réponse observée non seulement chez les humains, mais aussi chez les animaux, qui utilisent l’immobilité comme dernier recours pour échapper à une menace (Porges, 2011). Ce mécanisme, appelé réponse d'immobilisation, est une réaction instinctive de défense développée au fil de l'évolution.

En psychanalyse, cette inhibition peut être interprétée comme l’expression d’un conflit intérieur profond. Face à un choix impossible, le psychisme bloque toute action pour éviter la douleur de la prise de décision. Vous vous retrouvez alors prisonnier d'un état d'attente, incapable d'avancer, figé dans un moment qui semble hors du temps. Freud (1920) explique que cette immobilisation peut être une réponse à la confrontation avec des désirs ou des peurs non résolus, où le psychisme choisit l’inaction plutôt que de faire face à une réalité insoutenable. Ce processus psychique se traduit par une paralysie qui, bien que frustrante, a pour fonction de protéger l’individu de l’angoisse que pourrait générer l’action.

Dans une étude récente, Lanius et al. (2015) montrent que cet état de freeze est souvent observé chez les personnes ayant vécu des traumatismes. Face à des situations traumatisantes ou extrêmement stressantes, le cerveau perçoit un danger si grand qu'il opte pour la paralysie, un mécanisme destiné à réduire la souffrance ou le risque. Cette inhibition de l'action permet d'éviter un engagement immédiat dans une confrontation qui pourrait être perçue comme trop risquée ou mortelle.

Bien que cette réponse soit utile dans certaines situations de danger extrême, elle peut aussi devenir un obstacle dans la vie quotidienne. Le phénomène de paralysie peut se manifester dans des moments de stress intense, empêchant la personne d'agir, même lorsque l’action est nécessaire pour résoudre le problème. Des recherches ont montré que l'inhibition de l'action face à une menace prolongée peut entraîner des symptômes psychologiques, comme des sentiments d'impuissance ou de résignation (Levine, 2010).

Ainsi, ce moment où vous restez figé peut être interprété comme un mécanisme de protection, à la fois biologique et psychique.

Cependant, lorsqu’il devient récurrent et affecte la capacité à agir dans des situations de moindre menace, il peut se transformer en un fardeau psychologique. Le défi consiste alors à comprendre cette réponse, à l’accepter comme une stratégie de survie, tout en apprenant à identifier les moments où l’action pourrait être une alternative plus constructive.

Le combat, une illusion de contrôle ?

Alors, que se passe-t-il lorsque vous décidez de vous battre ? Cette réponse semble, à première vue, la plus valorisée par nos sociétés modernes.

On glorifie ceux qui affrontent leurs peurs, ceux qui refusent de reculer.

Mais derrière cette impulsion combative, se cache souvent une illusion de contrôle. Dans quelle mesure combattre est-il réellement un choix libre, et non une réaction automatique à la peur ?

Laborit (1976), dans ses recherches, souligne que se battre est aussi une réaction dictée par notre biologie, un réflexe inné qui, dans certaines situations, s'impose à nous sans que nous en soyons pleinement conscients. Se battre devient une manière de reprendre le contrôle, ou du moins de le croire. Ce réflexe, souvent perçu comme un acte volontaire de courage, repose en réalité sur des mécanismes de survie profondément ancrés dans notre cerveau. Il s'agit d'une réponse automatique à une situation perçue comme menaçante. Le cerveau, via l'amygdale et le système limbique, déclenche cette réaction dans l'intention de protéger l'individu, même si cette action n'est pas toujours rationnelle ou nécessaire. Le sentiment de contrôle qui accompagne ce combat n’est, dans bien des cas, qu’une illusion.

Dans une étude menée par Skinner et Zimmer-Gembeck (2016), les auteurs montrent que la lutte contre le stress est souvent perçue comme une stratégie active d’adaptation, mais elle repose sur des processus automatiques qui échappent en grande partie à notre conscience. Le combat apparaît donc comme une réponse réflexive, une tentative de rétablir un sentiment de maîtrise face à l’inconnu ou à l’adversité, alors qu'il s'agit surtout d'une réaction impulsive, issue d'une évaluation rapide du danger.

La psychanalyse pousse cette réflexion encore plus loin. Selon Freud (1920), la lutte contre les pulsions, les désirs refoulés ou les conflits internes est elle-même une forme de combat intérieur. Se battre contre ses propres émotions ou contre l’image de soi peut sembler noble, mais c'est aussi une manière de se défendre contre des parts de soi que l’on préfère ne pas reconnaître. Dans ce cadre, le combat n’est peut-être qu'une tentative de fuite déguisée. En luttant contre certaines vérités intérieures, l’individu s'efforce de ne pas confronter les sources profondes de son angoisse, détournant ainsi son attention du cœur du problème.

De plus, le combat peut devenir une stratégie d'évitement sous une forme paradoxale.

Des études en psychologie comportementale montrent que l’action excessive, la tendance à sur-réagir face à des défis émotionnels ou psychologiques, est parfois une forme d’évitement (Levine, 2010). Au lieu de faire face à l’anxiété ou à l’insécurité sous-jacente, l’individu compense en entrant dans un mode de lutte perpétuelle, créant ainsi l'illusion d'une maîtrise sur ses problèmes.

Se battre est donc souvent perçu comme un acte de bravoure, mais dans certains contextes, il s’agit d’une stratégie de défense qui, bien qu'inconsciente, peut masquer une difficulté à accepter une vérité plus douloureuse. En ce sens, la lutte, loin d’être un acte de maîtrise consciente, peut cacher une autre forme de fuite, celle des émotions profondes ou des désirs refoulés. Cette bataille contre soi-même devient alors une manière de ne pas affronter la réalité intérieure.

La fuite est-elle toujours une mauvaise réponse ?

La fuite, dans l’imaginaire collectif, est souvent dévalorisée.

Elle est perçue comme un acte de lâcheté, d’évitement. Mais est-ce vraiment le cas ? Fuir est-il toujours une mauvaise réponse ? Et si, parfois, fuir était la décision la plus sage, la plus rationnelle ?

Les travaux récents en psychologie du stress et en neuroscience tendent à réhabiliter cette notion.

Fuir, lorsque les autres options sont trop risquées ou potentiellement destructrices, est une réponse logique et saine. Dans de nombreuses situations, persister dans la confrontation mène à l'épuisement émotionnel et physique, tandis que la fuite permet de préserver ses ressources pour faire face à d'autres défis, plus surmontables. C’est ce qu’Henri Laborit appelle une « solution raisonnable à l'impasse ».

Le film Mon oncle d’Amérique (Resnais, 1980) illustre brillamment ce dilemme entre la fuite, la lutte et l’inhibition.

Inspiré par les théories de Laborit, le film met en scène des personnages qui, face à des conflits personnels et professionnels, choisissent inconsciemment l’une de ces réponses. L’œuvre de Resnais éclaire ainsi la complexité de nos comportements et met en avant l’idée que fuir, loin d’être une lâcheté, peut parfois être une réponse nécessaire à des situations inextricables.

En outre, la psychanalyse montre que fuir n’est pas nécessairement un signe de faiblesse.

Dans certains cas, la fuite peut être vue comme un acte d’intelligence, une manière de se protéger d'une réalité trop violente pour être affrontée directement. Le célèbre psychanalyste Jacques Lacan suggérait que l'évitement, qu’il soit physique ou psychique, est souvent une manière de se préserver d'un trauma encore non digéré par l'inconscient.

Sommes-nous vraiment libres dans nos choix de réaction ?

La question essentielle que vous vous posez peut-être en lisant ces lignes est : Avons-nous vraiment le choix ? Sommes-nous libres de décider si nous fuyons, si nous nous battons ou si nous restons figés ? Ou sommes-nous simplement les marionnettes de notre biologie et de notre inconscient ?

Les réponses à cette question sont complexes et dépendent des courants de pensée.

D’un point de vue neurobiologique, comme l’explique Laborit, nos réponses face au stress sont largement conditionnées par des mécanismes évolutifs, profondément ancrés dans notre cerveau. Cependant, la psychologie et la psychanalyse introduisent la notion de liberté intérieure, suggérant que, bien que ces mécanismes soient automatiques, nous avons, dans une certaine mesure, la capacité de les reconnaître et de les influencer.

En fin de compte, cette question ne trouve peut-être pas de réponse simple.

Vous pouvez parfois vous sentir prisonnier de vos réactions, qu'elles soient dictées par la fuite, la lutte ou l'inhibition. Mais vous pouvez aussi, en devenant conscient de ces mécanismes, commencer à entrevoir des marges de manœuvre, à reprendre un certain contrôle sur vos réponses émotionnelles et comportementales.

Alors on fait quoi ?

Fuir, se battre, ou se figer : ces trois réponses semblent se partager notre quotidien, influençant nos décisions, guidant nos actions. Mais à travers ces réflexes automatiques, se pose la question de notre liberté véritable. Sommes-nous condamnés à agir selon des schémas préétablis, ou avons-nous la capacité d’agir différemment ? Les travaux de Henri Laborit, de même que les approches psychanalytiques contemporaines, nous invitent à réfléchir à cette complexité.

À travers ces réflexions, il apparaît que nous ne sommes ni totalement libres, ni complètement esclaves de nos mécanismes biologiques. Nous sommes à la croisée des chemins, entre instinct et conscience, entre réflexe et raison. La question reste ouverte : quel chemin choisir, et surtout, avons-nous vraiment le choix ?

Vos questions fréquentes sur le sujet

Pourquoi est-ce que je fuis toujours mes problèmes ?

Il est important de comprendre que fuir ses problèmes n'est pas un acte que l’on choisit consciemment dans la plupart des cas.

Vous pourriez vous sentir frustré ou coupable de cette tendance, mais sachez que cela fait partie d'un mécanisme de protection ancré en vous. La fuite est souvent une réponse naturelle au stress, à l’anxiété ou à la peur d’affronter des situations inconfortables, car votre cerveau perçoit cela comme une menace. Plutôt que de vous juger durement, il peut être utile de prendre conscience de ce mécanisme et de vous poser des questions sur ce que vous redoutez exactement : est-ce la confrontation, la peur de l'échec ou de décevoir quelqu'un ? Reconnaître ces émotions peut être le premier pas pour comprendre pourquoi vous réagissez de cette manière.

Est-ce normal de vouloir fuir quand on se sent submergé ?

Absolument, c'est tout à fait normal.

Lorsque vous êtes submergé par des émotions intenses ou par une situation stressante, votre esprit et votre corps cherchent des moyens d'alléger la pression. La fuite peut être perçue comme un moyen de retrouver un sentiment de contrôle, ou au moins d’échapper temporairement à une douleur émotionnelle ou psychologique. Cela ne signifie pas que vous êtes faible ou que vous manquez de courage. Parfois, faire un pas en arrière, même si cela ressemble à de la fuite, est une manière de se protéger avant de pouvoir réévaluer la situation et y faire face différemment, lorsque vous vous sentirez plus fort(e) ou plus apaisé(e).

Pourquoi je fuis les relations amoureuses ?

Fuir les relations amoureuses peut être une réaction à la peur de l'intimité, de la vulnérabilité ou du rejet.

Si vous avez vécu des expériences de blessures émotionnelles dans le passé, vous pourriez inconsciemment associer les relations à des sources de douleur. Le besoin de fuir peut aussi venir d'une anxiété liée à l'idée de perdre votre indépendance ou d'être confronté à des conflits que vous ne savez pas gérer. Il est aussi possible que vous ayez peur de ne pas être à la hauteur des attentes de votre partenaire, ou de voir des parties de vous-même que vous préférez éviter. Ces comportements sont souvent liés à des schémas de protection émotionnelle développés au fil du temps. N’oubliez pas que ces réactions ne sont pas une fatalité, et qu’il est possible de travailler sur ces peurs, notamment avec l’aide d’un psychothapeute, d'un psychanalyste ou d'un psychologue, pour vous sentir plus en sécurité dans vos relations.

Pourquoi certaines personnes fuient-elles les responsabilités ?

La fuite des responsabilités peut être une réponse à une sensation d'oppression ou à un sentiment de surcharge.

Cela peut également révéler une peur de l’échec ou un manque de confiance en ses capacités. Vous pourriez ressentir, au fond de vous, que prendre ces responsabilités représente un poids que vous n’êtes pas sûr(e) de pouvoir supporter. La peur d’être jugé(e), critiqué(e), ou de ne pas réussir peut engendrer un mécanisme d’évitement, où fuir semble offrir un soulagement temporaire à l’anxiété. Vous pouvez vous sentir coupable de cette fuite, mais il est important de se rappeler que cela est souvent un signe d'un stress trop important ou d’une pression que vous vous imposez à vous-même.

Pourquoi ai-je l'impression de me battre contre moi-même ?

Se sentir en lutte avec soi-même est une expérience courante, et elle peut se manifester par un sentiment d’auto-sabotage ou de conflit interne.

Vous voulez peut-être avancer dans une direction, mais une partie de vous semble résister, créant une tension entre vos désirs conscients et vos peurs inconscientes. Ce type de combat intérieur survient souvent lorsque vos croyances profondes ou vos peurs non résolues sont en conflit avec vos aspirations actuelles. Cela peut être épuisant, mais c'est aussi une invitation à explorer ces différentes parties de vous-même. Ce dialogue interne, bien qu'il soit parfois douloureux, peut aussi être l'occasion d’une meilleure connaissance de soi, de vos besoins et de vos blessures.

Ces questions révèlent des préoccupations humaines très profondes et souvent partagées.

Quelle que soit la réponse que votre esprit ou votre corps choisit de donner face à une situation difficile, il est essentiel de vous rappeler que vous n'êtes pas seul(e). Vos réactions sont normales et font partie d’un vaste spectre d’expériences humaines. Apprendre à comprendre ces mécanismes, sans vous juger, est un premier pas vers une plus grande compassion envers vous-même.

Références

Laborit, H. (1976). L'éloge de la fuite. Paris: Gallimard.

Léger, A., & Martin, D. (2021). Comportements de fuite et inhibition de l'action en situation de stress : une approche neuropsychologique. L’Année psychologique, 121(3), 349-365.

Resnais, A. (Réalisateur). (1980). Mon oncle d’Amérique [Film]. Gaumont.

Searle, M. (2020). Fuir ou lutter : Réponses au stress et implications psychologiques. Revue de psychologie clinique, 33(4), 145-161.

Lacan, J. (1977). Écrits. Paris: Seuil.

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
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Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

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