Qu'est-ce que le deuil ?
22/8/2024

Qu'est-ce que le deuil ?

Quels sont les signes qui montrent que l'on traverse bien son deuil ? Comment savoir si l'on progresse ou si l'on reste bloqué dans une étape ? Et surtout, comment trouver un équilibre entre le souvenir de ce que l'on a perdu et la reprise de sa vie quotidienne ? Explorons ensemble ces aspects pour mieux appréhender le chemin du deuil.

Qu'est-ce que le deuil ?

Le deuil est une expérience universelle que chacun d'entre nous traverse à un moment ou à un autre de sa vie.

Qu’il s’agisse de la perte d’un être cher, d’une relation, d’un emploi, ou même d’un idéal de vie, ce processus touche à notre identité, nos repères et notre rapport au monde.

Si son caractère inévitable est reconnu, sa manière de se manifester et de se vivre est propre à chaque individu.

Mais qu’est-ce que le deuil exactement ? Est-il linéaire, a-t-il une durée définie, ou est-il un chemin plus sinueux qu’on ne l’imagine ? Cet article vous aidera à explorer ces questions et à mieux comprendre le deuil pathologique, les formes de soutien à apporter à une personne endeuillée, ainsi que la véritable nature du deuil : ce n’est pas un état que l’on surmonte une fois pour toutes, mais un processus que l’on traverse et qui nous transforme en profondeur.

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Comment définir le deuil et combien de temps dure-t-il ?

Le deuil est une réaction naturelle et profondément humaine à la perte.

Il englobe un large spectre d’émotions – tristesse, colère, confusion, anxiété, culpabilité, et parfois même soulagement – qui peuvent surgir de manière imprévisible.

Contrairement aux idées reçues, le deuil n’est pas un chemin linéaire avec un point de départ et une destination claire, mais plutôt une traversée ponctuée de hauts et de bas, où chaque individu progresse à son propre rythme.

La durée du deuil varie considérablement selon plusieurs facteurs : la nature de la perte, la relation entretenue avec la personne ou la situation disparue, le soutien social disponible et les ressources psychologiques de l’individu. Pour certains, le chagrin s’atténue au bout de quelques mois, tandis que pour d’autres, il peut persister plusieurs années.

Il est important de noter que le temps seul ne guérit pas toujours la douleur, c’est le travail de deuil – cette élaboration intérieure de la perte – qui permet de retrouver un équilibre.

Mais le deuil ne se limite pas aux émotions. Ses répercussions sont multiples :

  • Physiquement, il peut provoquer fatigue, insomnies, troubles digestifs, douleurs musculaires ou tensions corporelles.
  • Mentalement, il peut engendrer des troubles de la concentration, des pertes de mémoire ou une sensation de confusion.
  • Socialement, il peut mener à une envie d’isolement ou, au contraire, à une hyperactivité pour fuir la douleur.
  • Spirituellement, il peut remettre en question ses croyances et valeurs ou, au contraire, renforcer une quête de sens.

Le deuil n’est donc pas uniquement un état émotionnel, c’est une expérience totale qui touche toutes les dimensions de notre être.

L’idée qu’il faudrait “faire son deuil” et passer à autre chose est un mythe souvent pesant pour les personnes endeuillées. Le deuil n’est pas un événement ponctuel que l’on dépasse définitivement, mais un processus de transformation intérieure. Apprendre à vivre avec l’absence, intégrer la perte dans son histoire, et donner un nouveau sens à ce lien perdu est ce qui permet, progressivement, de retrouver une forme de sérénité et d’ouverture à la vie.

Quelles sont les étapes du deuil ?

Le deuil est souvent décrit à travers des étapes bien connues, une conceptualisation popularisée par Elisabeth Kübler-Ross.

Ces étapes – le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation – ont permis de mieux comprendre le processus psychologique qui accompagne la perte.

Cependant, il est essentiel de ne pas les percevoir comme un cheminement linéaire et rigide. Chacun vit son deuil de manière unique, avec des allers-retours entre ces états émotionnels, des chevauchements et parfois même des périodes où plusieurs émotions coexistent.

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Un parcours non linéaire et propre à chacun

Le déni, souvent la première réaction, est une forme de protection psychologique qui amortit le choc initial.

Il permet à l’esprit de prendre le temps d’assimiler une réalité difficile sans être submergé par la douleur d’un coup. Ce n’est que progressivement que la conscience de la perte s’impose, souvent accompagnée d’une colère qui peut être dirigée contre soi-même, les autres, ou même une entité supérieure.

Vient ensuite la phase du marchandage, une tentative de négociation avec la réalité, dans l’espoir d’atténuer la souffrance. Cela peut prendre la forme de pensées du type : « Et si j’avais fait les choses autrement ? » ou encore « Si seulement je pouvais remonter le temps… ». Lorsque ces espoirs s’effacent devant l’inévitable, une profonde tristesse peut s’installer. Ce moment, parfois confondu avec une dépression pathologique, est en réalité une étape clé du processus de guérison.

L’acceptation, souvent mal comprise, n’est pas l’oubli ni l’absence de douleur, mais une transformation intérieure. Elle marque le début d’un apaisement progressif, où l’on commence à intégrer la perte dans sa propre histoire et à se reconstruire avec.

Au-delà des étapes, une dynamique propre à chaque individu

Chaque deuil est singulier.

Certaines personnes peuvent traverser ces phases rapidement, tandis que d’autres restent plus longtemps dans l’une d’entre elles.

Il est également possible de revisiter certaines émotions même après avoir atteint un certain apaisement. Parfois, des événements déclencheurs (anniversaires, lieux, objets) ravivent des vagues de douleur, ce qui est totalement normal et fait partie du processus.

Il est également important de noter que toutes les pertes ne provoquent pas les mêmes réactions. Le type de relation entretenue avec la personne disparue, les circonstances de la perte, ainsi que le soutien disponible influencent la manière dont on traverse le deuil.

Si vous souhaitez approfondir la compréhension des cinq étapes du deuil, je vous invite à consulter l’article dédié “Psychologie du deuil, les 5 étapes à la loupe”, où chacune d’elles est explorée en détail, avec des nuances et des conseils pour les traverser en douceur.

Au-delà de ces étapes, il est essentiel de se rappeler que le deuil est un processus vivant, un cheminement intérieur qui évolue avec le temps et qui ne doit pas être vécu comme une liste d’étapes à franchir, mais comme un mouvement propre à chaque individu.

Comment savoir si l'on "fait" bien son deuil ?

Se poser la question de savoir si l'on « fait bien » son deuil est naturel, mais il est important de rappeler qu’il n’existe pas de bonne ou de mauvaise manière de vivre cette épreuve.

Chaque personne avance à son propre rythme, avec ses émotions et ses mécanismes d’adaptation. Cependant, certains signes de progression peuvent indiquer que vous cheminez peu à peu vers l’apaisement.

Des indicateurs subtils de l’évolution du deuil

  • L’intégration de la perte dans votre quotidien : Peu à peu, vous parvenez à penser à l’être cher sans être totalement submergé par la douleur. Son souvenir reste présent, mais il ne vous empêche plus d’avancer.
  • Un équilibre entre mémoire et présent : Vous trouvez une place pour la personne disparue dans votre cœur et dans vos pensées, mais sans que cela vous empêche de vivre pleinement l’instant présent. Vous êtes capable de vous rappeler des moments partagés avec tendresse, sans vous sentir écrasé par le chagrin.
  • Un retour progressif à la vie : Vous recommencez à prendre plaisir dans certaines activités, même si ce plaisir est d’abord timide. Vous retrouvez de l’intérêt pour des passions, des projets, et acceptez à nouveau des opportunités qui s’offrent à vous.
  • L’ouverture vers l’avenir : Vous vous surprenez à imaginer l’avenir avec moins d’appréhension. De nouveaux projets commencent à germer, et vous retrouvez la capacité à envisager un lendemain qui ne soit pas uniquement défini par la perte.
  • La reconnexion aux autres : Même si l’isolement peut sembler rassurant au départ, la reprise de liens avec vos proches est un signe que vous avancez. Vous acceptez à nouveau le soutien des autres, partagez des moments de joie, et retrouvez le goût des interactions sociales.
  • Une expression plus apaisée des émotions : Vous ressentez toujours de la tristesse, mais elle ne vous submerge plus constamment. Vous êtes capable de parler de la perte sans que cela vous anéantisse émotionnellement.
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Accepter que le deuil ne suit pas un chemin linéaire

Il est essentiel de comprendre que le deuil n'est pas un processus linéaire où chaque jour est meilleur que le précédent.

Des périodes de mieux-être peuvent alterner avec des moments plus difficiles. Il arrive que des dates anniversaires, des lieux, des odeurs ou des souvenirs ravivent intensément la douleur, même après une longue période d’apaisement. Ce n’est pas un retour en arrière, mais une réaction normale qui fait partie du cheminement.

Quand faut-il s’inquiéter ?

Si, après plusieurs mois ou années, la souffrance reste aussi vive qu’au premier jour, si vous ressentez une profonde détresse qui vous empêche de fonctionner au quotidien, ou si vous vous isolez totalement, il peut être utile de rechercher un soutien professionnel.

Le deuil est une épreuve, mais il ne doit pas vous priver de la possibilité de retrouver un équilibre émotionnel.

Traverser le deuil, c’est apprendre à vivre avec l’absence sans être figé dans la douleur. Ce n’est pas oublier, mais transformer le lien avec la personne disparue pour pouvoir avancer tout en lui gardant une place dans votre cœur. 💙

Qu'est-ce que le deuil pathologique ?

Le deuil pathologique, aussi appelé trouble du deuil prolongé dans le jargon médical, est un phénomène que l’on peut rencontrer lorsque la tristesse liée à la perte d'un être cher ne parvient pas à s’apaiser au fil du temps, et qu’elle s’installe durablement, au point de perturber profondément la vie quotidienne.

Mais attention, il ne s'agit pas simplement de "ne pas réussir à tourner la page".

Lorsqu'une personne traverse un deuil, il est tout à fait normal de ressentir une grande tristesse, de pleurer, de se sentir désemparé. Le processus de deuil est différent pour chacun, et

il n’y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" façon de faire son deuil.

Cependant, dans le cas d’un deuil pathologique, cette douleur intense ne s’atténue pas avec le temps, même après plusieurs mois.

Plus précisément, le DSM-5 (le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux) définit ce trouble comme un état où la personne reste submergée par la douleur liée à la perte, au moins 12 mois après le décès chez les adultes (ou 6 mois chez les enfants et adolescents). Cette douleur peut prendre la forme d’une nostalgie intense ou d’un désir presque obsédant de revoir la personne décédée.

Ce n’est pas juste une question de tristesse profonde.

Le deuil pathologique s'accompagne souvent d'autres signes, comme l'incapacité à accepter la perte, une profonde solitude, une difficulté à retrouver un sens ou un but dans la vie, et une tendance à s’isoler des autres. Tout cela peut rendre difficile, voire impossible, la reprise d'une vie normale.

Ce qui est important à retenir, c’est que le deuil pathologique n’est pas une faiblesse ou un manque de volonté.

C’est une réaction intense et prolongée à une perte qui nécessite souvent un soutien professionnel pour aider la personne à traverser cette période difficile et à retrouver un certain équilibre émotionnel.

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Comment surmonter le deuil et comment soutenir une personne endeuillée ?

Le deuil est un cheminement profondément personnel, et il n’existe pas de solution universelle pour en venir à bout.

Cependant, certaines approches peuvent faciliter ce processus et permettre d’avancer avec plus de sérénité.

De même, lorsqu’un proche traverse cette épreuve, il est parfois difficile de savoir comment l’aider sans paraître maladroit. Voici quelques pistes pour accompagner avec bienveillance cette étape de vie.

Surmonter le deuil, un processus de transformation intérieure

Reconnaître et accueillir ses émotions

La tristesse, la colère, la culpabilité ou encore le soulagement peuvent coexister dans le processus de deuil. Il est essentiel de s’autoriser à ressentir ces émotions, sans chercher à les réprimer ou à les juger. Exprimer son ressenti, que ce soit en parlant à un proche, en écrivant un journal, en dessinant ou à travers toute autre forme d’art, peut être un exutoire puissant.

S'entourer et ne pas s’isoler

Même si l’on peut être tenté de s’isoler, le lien avec les autres est un soutien précieux. Que ce soit en rejoignant un groupe de parole, en discutant avec des amis bienveillants, ou en consultant un professionnel, le fait d’échanger sur son ressenti peut soulager et favoriser l’acceptation.

Maintenir une routine et des repères

Lors d’un deuil, il est fréquent de perdre toute motivation pour les activités du quotidien. Pourtant, maintenir une routine, même simple (se lever à heure fixe, prendre ses repas, marcher un peu chaque jour), permet de retrouver progressivement un sentiment de stabilité et d’éviter de se laisser submerger par l’inertie.

Prendre soin de soi

L’impact du deuil ne se limite pas à l’émotionnel, il peut aussi épuiser physiquement. Prêter attention à son alimentation, à son sommeil et à son bien-être corporel (yoga, méditation, activité physique douce) est un moyen de retrouver un équilibre entre le corps et l’esprit.

Donner un sens à la perte

Avec le temps, certains trouvent du réconfort dans le fait de rendre hommage à la personne disparue, que ce soit par des rituels, l’engagement dans une cause qui lui tenait à cœur, ou en intégrant ses valeurs dans son propre chemin de vie. Trouver du sens dans l’absence peut aider à transformer la douleur en une force intérieure.

Comment soutenir une personne endeuillée ?

Accompagner un proche en deuil peut être intimidant, car nous avons souvent peur de dire ou de faire quelque chose de déplacé.

Pourtant, le plus important n’est pas de trouver les bons mots, mais d’être présent avec bienveillance et sincérité.

Écouter sans chercher à "réparer"

Une personne en deuil n’a pas besoin de conseils ou de solutions immédiates. Ce qu’elle attend avant tout, c’est un espace où elle peut exprimer sa douleur sans crainte d’être jugée. Parfois, un simple « Je suis là pour toi » est bien plus réconfortant que des phrases toutes faites comme « Le temps guérit tout ».

Offrir une présence rassurante

Parfois, la meilleure chose à faire est d’être simplement là : un message de soutien, une main sur l’épaule, un moment de silence partagé. Le deuil peut être une période de grande solitude, et savoir qu’une personne est là, même en arrière-plan, peut faire toute la différence.

Proposer une aide concrète

La personne endeuillée peut se sentir dépassée par les tâches du quotidien. Plutôt que de lui demander « Dis-moi si tu as besoin de quelque chose » (ce qui peut être difficile pour elle), proposez des gestes concrets : apporter un repas, l’aider dans des démarches administratives, garder ses enfants quelques heures, l’accompagner faire une course. Ces petites attentions soulagent énormément.

Respecter son rythme et son silence

Le deuil ne suit pas un calendrier précis. Certains voudront en parler, d’autres auront besoin de solitude. Respectez ces besoins et ne forcez pas les discussions si la personne n’est pas prête.

Ne pas minimiser ni comparer son deuil

Évitez de dire « Je comprends ce que tu ressens » si vous n’avez pas vécu la même situation. Chaque deuil est unique, et il est plus juste de dire « Je ne peux pas imaginer ta douleur, mais je suis là pour toi ». De même, comparer des deuils peut être blessant (« Mon cousin a perdu son frère et il s’en est remis vite »).

Le deuil, un chemin qui se traverse à plusieurs

Surmonter un deuil demande du temps, du soutien et beaucoup de bienveillance envers soi-même.

Être entouré d’une présence aimante et non intrusive est souvent le plus grand réconfort. Que vous soyez directement touché par la perte ou que vous souhaitiez aider un proche, rappelez-vous que la patience, l’écoute et l’empathie sont les piliers d’un accompagnement bienveillant. 💙

Est-ce normal de ne pas pleurer lors d'un deuil ?

Certaines personnes s'inquiètent de ne pas pleurer ou de ne pas ressentir une intense émotion lors d'un deuil.

Il est important de comprendre que chacun réagit différemment à la perte.

Ne pas pleurer ne signifie pas que vous ne ressentez pas la douleur ou que vous ne traversez pas votre deuil. Les émotions peuvent se manifester de différentes manières, et il est tout à fait normal d'avoir des réactions qui diffèrent des attentes ou des normes sociales.

La douleur du deuil peut-elle revenir après des années ?

Il n'est pas rare que les sentiments liés au deuil resurgissent longtemps après la perte, parfois des années plus tard.

Cela peut être déclenché par des anniversaires, des événements significatifs, ou même des souvenirs inattendus. Ce phénomène est normal et fait partie du processus continu d'intégration de la perte dans votre vie.

Que peut la psychothérapie en cas de deuil pathologique ?

La thérapie stratégique systémique, notamment, peut être une aide précieuse si vous traversez un deuil pathologique.

Cette approche se concentre sur les liens entre vos pensées, émotions, et comportements pour identifier ce qui vous maintient dans une souffrance prolongée. En travaillant ensemble, nous chercherons à comprendre les schémas de pensée négatifs qui peuvent vous bloquer, et à les transformer pour vous permettre d'avancer.

Cette psychothérapie vous propose aussi des tâches concrètes pour vous aider à sortir progressivement des ruminations qui vous retiennent. En modifiant la manière dont vous interprétez et réagissez à votre perte, la thérapie vous accompagne vers un apaisement et une meilleure acceptation de la réalité.

C'est une approche qui vous aide à retrouver votre équilibre émotionnel et à réintégrer la perte dans votre vie, de façon plus sereine et constructive.

Le deuil est une expérience universelle, mais profondément personnelle.

Il n'y a pas de chemin unique pour traverser cette épreuve, et il est essentiel de respecter votre propre rythme.

Si le processus de deuil est naturel, il peut parfois devenir plus complexe, nécessitant l'aide professionnelle d'un psychothérapeute ou d'un psychologue.

Traverser le deuil, plutôt que de le "faire", c'est accepter la réalité de la perte tout en permettant au temps et aux émotions de jouer leur rôle dans la guérison. En comprenant ce processus et en reconnaissant les signes de progression, vous pouvez mieux naviguer à travers cette expérience inévitable tout en honorant la mémoire de l'être cher que vous avez perdu.

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Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
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Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

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