Qu'est-ce que la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT) ?
30/3/2025

Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT)

Dans un monde qui valorise la performance, la maîtrise de soi et l’évitement de la douleur à tout prix, accepter ce qui nous dérange semble contre-intuitif, voire dangereux. Pourtant, c’est exactement ce que propose la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT, prononcé comme le mot "acte"). Issue de la troisième vague des thérapies comportementales et cognitives, l’ACT est à la fois un chemin de transformation personnelle et un puissant levier thérapeutique pour accompagner les patients vers une vie plus riche et pleine de sens. Mais qu’est-ce que signifie « accepter » ? Comment « s’engager » dans l’action lorsque l’on est envahi par l’angoisse, la douleur ou la perte de motivation ? Et pourquoi cette approche, à contre-courant de nos habitudes mentales, produit-elle des effets aussi durables ?Accrochez-vous, nous allons plonger dans les profondeurs de l’ACT, une thérapie qui ne vous promet pas de guérir la souffrance, mais de changer votre rapport à elle.

Les fondements de l’ACT : une thérapie de la souplesse psychologique

L’ACT (Acceptance and Commitment Therapy) a été développée par Steven Hayes dans les années 1980, dans la lignée des TCC dites « de troisième vague ».

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Ces thérapies innovantes se distinguent des TCC classiques en ne cherchant pas à corriger ou disputer les pensées, mais à transformer la manière dont nous y répondons.

Au cœur de l’ACT, on trouve un concept central : la souplesse psychologique.

Il ne s’agit pas d’éliminer la douleur psychique, mais d’aider la personne à composer avec ses émotions et pensées inconfortables, tout en s’engageant dans des actions orientées vers ses valeurs profondes.

La vie est faite de souffrances : perte, maladie, échec, déception, insécurité. Nous ne pouvons pas y échapper. Mais nous pouvons choisir d’orienter nos actions, non en fonction de l’évitement de la souffrance, mais en fonction de ce qui compte vraiment pour nous.

Les racines scientifiques de l’ACT

L’ACT est basée sur la théorie des cadres relationnels (Relational Frame Theory - RFT), un modèle qui décrit la manière dont le langage humain crée à la fois la richesse de notre expérience et... notre souffrance.

Car c’est bien souvent notre tentative de résoudre mentalement nos problèmes – en discutant avec nous-mêmes, en cherchant la « bonne » pensée ou la « solution parfaite » – qui nous piège.

En d'autres termes, ce n’est pas la douleur en elle-même qui nous entrave, mais notre lutte contre elle.

6 processus de l’ACT : vers la liberté intérieure

L’ACT propose un modèle structuré en six processus interconnectés, souvent représentés sous forme d’hexaflex, un schéma en forme d’hexagone.

1. L’acceptation : cesser de lutter contre ce que l’on ne contrôle pas

Accepter ne veut pas dire se résigner.

C’est apprendre à accueillir pleinement, sans défense et sans jugement, les émotions, sensations et pensées désagréables, au lieu de chercher à les éviter ou à les supprimer. Cela implique de reconnaître que la douleur fait partie de l’expérience humaine et qu’y résister ne fait que l’intensifier.

2. La défusion cognitive : se désidentifier de ses pensées

Combien de fois croyons-nous nos pensées sans distance ? « Je suis nul », « Je vais échouer », « Je ne vaux rien » sont pris pour des vérités absolues.

La défusion permet d’observer ses pensées comme de simples événements mentaux, passagers et souvent peu fiables. Ce processus aide à s’en distancer pour ne plus les subir.

3. Le soi comme contexte : élargir la perspective

Au lieu de s’enfermer dans des rôles ou des récits identitaires (« Je suis anxieux », « Je suis traumatisé »), l’ACT invite à prendre conscience d’un espace plus vaste en nous : un « observateur intérieur » capable de voir passer nos expériences sans s’y réduire.

C’est le « soi observateur », témoin de nos pensées et émotions.

4. Le contact avec le moment présent : vivre ici et maintenant

Pris dans nos ruminations ou nos anticipations, nous manquons l’instant présent. L’ACT propose des exercices d’ancrage et de pleine conscience pour reconnecter avec le réel.

Seul dans l’ici et maintenant, nous pouvons agir, respirer et savourer ce qui est encore possible.

5. Les valeurs : ce qui compte vraiment

Les valeurs ne sont pas des objectifs, mais des directions, des boussoles intérieures.

Qu’est-ce qui est important pour vous ? La bienveillance, la créativité, l’authenticité, l’amour, l’engagement ? Identifier ses valeurs est un pivot de l’ACT car elles motivent l’action malgré la douleur.

6. L’action engagée : avancer malgré tout

Une fois nos valeurs clarifiées, l’ACT nous pousse à poser des actions concrètes, en acceptant d’y aller avec la peur, la tristesse ou l’incertitude.

C’est le principe même de l’engagement : construire une vie qui a du sens, et non une vie sans souffrance.

Pourquoi l’ACT est-elle efficace ?

L’ACT ne vous promet pas de supprimer la souffrance, elle vous apprend à changer votre rapport à elle.

Cette bascule est puissante car elle rompt le cercle vicieux de l’évitement expérientiel : ce comportement qui consiste à fuir ou contrôler les émotions douloureuses... et qui souvent les aggrave.

De nombreuses études montrent que l’ACT est efficace pour :

Elle est aussi utilisée en thérapie de couple, en accompagnement des malades chroniques, ou en coaching.

Illustration clinique : l’histoire de Claire

Claire, 34 ans, souffre de crises d’angoisse depuis plusieurs années.

Elle a tout essayé pour les éviter : méditation, relaxation, rationalisation, mais rien ne fonctionne. Son monde s’est rétréci : elle évite les transports, les lieux publics et même les dîners entre amis.

En ACT, Claire apprend à accueillir les sensations d’angoisse sans tenter de les contrôler.

Petit à petit, elle découvre qu’elle peut vivre des moments d’angoisse sans qu’ils l’empêchent de vivre selon ses valeurs : partager du temps avec ses proches, nourrir sa créativité, continuer à évoluer professionnellement.

Les crises ne disparaissent pas du jour au lendemain, mais Claire cesse de leur obéir.

Son horizon s’élargit. Ce n’est pas la fin de la douleur, mais le début d’une vie plus libre.

Le piège de l’évitement : pourquoi nous souffrons davantage en fuyant

L’un des apports de l’ACT est d’avoir mis en lumière un paradoxe fondamental : plus nous cherchons à éviter la souffrance psychique, plus nous l'alimentons.

Ce mécanisme, appelé évitement expérientiel, est profondément enraciné en nous. Face à la peur, à la douleur ou au malaise, notre réflexe naturel est d’écarter, d’anesthésier ou de contrôler ces expériences. Malheureusement, cette stratégie se retourne contre nous.

Prenons quelques exemples courants :

  • Éviter d’avoir peur en évitant les situations anxiogènes (ex : transports, examens, prises de parole) finit par élargir le champ des évitements, restreindre la vie et amplifier l’anxiété elle-même.
  • Éviter la tristesse en fuyant les souvenirs douloureux, les émotions du deuil ou les marques d’une perte empêche le processus naturel d’intégration et nous condamne à une souffrance qui reste en suspens.
  • Éviter l’échec en renonçant à des projets ou à des engagements, par crainte de ne pas être à la hauteur, ne protège pas. Cela creuse le sentiment d’impuissance, d’inaccomplissement et d’insatisfaction.

À court terme, l’évitement peut sembler nous soulager.

Mais à long terme, il emprisonne, réduit notre champ d’action et nourrit le cercle vicieux de la souffrance.

L’ACT ne propose pas de chercher la souffrance pour elle-même — ce serait absurde — mais d’arrêter de la fuir à tout prix.

Elle enseigne qu'en cessant cette lutte intérieure, nous cessons aussi d'alimenter les flammes de la souffrance. En accueillant l’inconfort comme une composante naturelle de l’existence, nous nous donnons la possibilité de le traverser, de l’apprivoiser et surtout de ne plus lui laisser dicter nos choix.

Finalement, l’ACT nous invite à déplacer la question. Le problème n’est pas tant ce que je ressens, mais comment je réagis à ce que je ressens.

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ACT, thérapie stratégique et systémique : cousins ou concurrents ?

À la lecture de l’ACT, les cliniciens formés à la thérapie stratégique ou systémique reconnaîtront des airs de famille.

Ce n’est pas un hasard : les deux approches sont ancrées dans une vision non pathologisante, pragmatique et orientée vers l’expérience.

Elles s’intéressent aux cercles vicieux du fonctionnement humain, qu’ils soient intrapersonnels (dialogue intérieur, émotions, croyances) ou interpersonnels (interactions, systèmes relationnels).

Les thérapies systémiques et stratégiques ont depuis longtemps identifié que la manière dont une personne tente de résoudre un problème (à l’intérieur d’elle-même ou dans ses interactions) peut le maintenir, voire l’aggraver.

Le fameux : « le problème, c’est la solution ».

Similarités fortes

  • Les deux approches considèrent que le symptôme n’est pas l’ennemi mais la résultante d’un mode de fonctionnement rigide.
  • Les deux travaillent à déstabiliser les tentatives de solution.
  • Les deux considèrent que le changement de relation à la souffrance (plutôt que son éradication) est le levier du mieux-être.
  • Les deux s’intéressent autant au dialogue interne qu’au système relationnel.

Spécificités de l’ACT

  • L’ACT s’ancre formellement dans une théorie du langage et de la cognition : la Relational Frame Theory.
  • Elle mobilise systématiquement l’acceptation, la pleine conscience et l’engagement dans les valeurs comme stratégie de changement.
  • Le modèle ACT est très structuré via l’hexaflex et ses 6 processus.
  • L’ACT est souvent utilisée en thérapie individuelle, mais peut être adaptée au couple ou au groupe.

Spécificités de la systémique-stratégique

  • La systémique travaille souvent de manière plus explicite sur les interactions, les dynamiques de communication et les pactes familiaux.
  • La posture du thérapeute stratégique joue souvent sur le paradoxe, l’utilisation des résistances et le changement indirect.
  • Le système de référence est plus large (famille, couple, organisation).

En clair, ces deux thérapies ne s’opposent pas, mais peuvent s’enrichir mutuellement.

La combinaison de la souplesse psychologique de l’ACT et du jeu stratégique de la systémique permet d’ouvrir des portes intéressantes dans l’accompagnement psychothérapeutique contemporain.

Deux approches, un même but

En réalité, ces deux approches sont complémentaires et peuvent se nourrir l’une l’autre.

Certains thérapeutes ACT empruntent volontiers des stratégies systémiques (recadrage, prescriptions paradoxales), et de nombreux systémiciens intègrent aujourd’hui des outils de pleine conscience et de travail sur les valeurs.

Ce qui les relie profondément, c’est cette idée révolutionnaire en psychothérapie : ce n’est pas en supprimant la souffrance que l’on change, c’est en changeant la relation que l’on entretient avec elle.

Des exercices ACT emblématiques

L’ACT n’est pas seulement une théorie, c’est avant tout une pratique concrète, souvent ludique, parfois déstabilisante, mais toujours tournée vers l’expérience vécue.

Voici quelques exercices parmi les plus utilisés pour aider les patients à se détacher de leurs pensées et émotions envahissantes et à retrouver de la liberté d’action.

🚇 Le métro bondé

Imaginez que vos pensées désagréables sont comme des passagers bruyants dans un métro bondé.

Ils parlent fort, râlent, chantent faux, discutent sans cesse dans votre tête. Votre réflexe est d’essayer de les faire taire ou de les expulser. Mais dans un métro bondé, c’est peine perdue. L’ACT vous invite à cesser de lutter contre ces passagers : laissez-les être là, faites-leur une petite place si besoin, et concentrez-vous sur votre destination, pas sur leur vacarme.

🍃 Les feuilles sur la rivière

Fermez les yeux et imaginez une rivière qui coule doucement.

Sur cette rivière, des feuilles flottent au fil du courant. Chaque pensée qui surgit dans votre esprit, agréable ou désagréable, placez-la simplement sur une feuille et laissez-la suivre le flot. Certaines pensées reviendront, d'autres disparaîtront. Le but n'est pas de contrôler la rivière ni d'empêcher les feuilles d’apparaître, mais d'apprendre à les laisser passer sans s'y accrocher.

🪑 La chaise vide

Asseyez-vous face à une chaise vide et imaginez que votre peur, votre tristesse ou toute autre émotion difficile prend place devant vous.

Donnez-lui une forme, une voix, un visage si vous le souhaitez. Entamez un dialogue intérieur : « Je vois que tu es là, je reconnais ta présence, mais je vais continuer ma vie même si tu restes assise dans la pièce. » Cet exercice permet d'apprivoiser l'inconfort au lieu de le repousser.

🐘 L’éléphant dans le magasin de porcelaine

Imaginez que vous êtes dans un magasin rempli d’objets fragiles et qu’un éléphant maladroit vous suit partout.

Vous passez votre temps à le surveiller, à essayer de le contrôler, à éviter les rayons les plus serrés. Pourtant, ce faisant, vous oubliez pourquoi vous étiez entré dans le magasin. L’éléphant, c’est votre souffrance psychologique. L’ACT vous propose de cesser de vous battre pour le contrôler et de vous recentrer sur ce qui compte vraiment : profiter du magasin, même en sa présence.

🌳 L’exercice du remue-ménage intérieur

Debout ou assis, prenez un moment pour écouter ce qui se passe en vous : pensées, images, sensations physiques, émotions.

Sans chercher à changer quoi que ce soit, laissez-les simplement être là. Puis, demandez-vous : « Et si tout cela pouvait coexister avec le fait que j’avance vers ce qui compte pour moi ? » Cette mini-méditation illustre le cœur de l’ACT : vous pouvez agir, même avec ce remue-ménage intérieur.

Pourquoi ces exercices sont-ils si efficaces ?

Parce qu’ils permettent d’expérimenter concrètement la défusion, l’acceptation et la flexibilité psychologique. Ils ne visent pas à supprimer la souffrance, mais à créer un espace pour pouvoir vivre avec, sans en être esclave. Ils sont accessibles, adaptables, et souvent transformateurs dès les premières séances.

Une thérapie existentielle et pragmatique

L’ACT est bien plus qu’un ensemble de techniques.

C’est une vision du monde et de la condition humaine. Elle nous invite à reconnaître que nous ne contrôlons pas tout et que, pourtant, nous pouvons choisir nos actes et orienter notre vie.

Elle nous réconcilie avec notre vulnérabilité. Loin d’être une faiblesse, la capacité à tolérer l’inconfort est une force, et même, une liberté.

ACT : accepter, ce n’est pas renoncer

Beaucoup de patients redoutent que l’acceptation ne soit qu’une forme de résignation molle.

Mais c’est l’inverse. Accepter, c’est retrouver l’espace intérieur nécessaire pour reprendre le pouvoir sur sa vie.

Au fond, l’ACT ne demande pas de choisir entre souffrir ou être heureux, mais d’apprendre à vivre pleinement, même en présence de la souffrance.

Une invitation à la vie

La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement n’est pas qu’une méthode thérapeutique : c’est une invitation à mener une existence authentique, enracinée dans ce qui compte vraiment, et non dans ce que l’on redoute.

Peut-être est-ce là l’un des plus grands paradoxes de l’ACT : c’est en cessant de vouloir absolument se débarrasser de la souffrance que nous libérons l’énergie pour vivre pleinement.

Offrez-vous un espace d’écoute et de changement à Versailles : prendre rendez-vous en thérapie individuelle.

F.A.Q. Thérapie d'Acceptation et d'Engagement

Quelle est la durée typique d'une thérapie ACT ?

La durée d'une thérapie ACT varie selon les individus et les problématiques abordées.

Généralement considérée comme une thérapie brève, elle peut s'étendre de quelques séances à plusieurs mois. Le rythme et la fréquence des séances sont adaptés aux besoins spécifiques du patient, avec pour objectif de lui fournir les outils nécessaires pour gérer ses difficultés de manière autonome.

L'ACT est-elle efficace pour traiter la douleur chronique ?

Oui, l'ACT a démontré son efficacité dans la gestion de la douleur chronique.

En aidant les patients à modifier leur relation à la douleur, plutôt que de chercher à l'éliminer, l'ACT favorise une meilleure qualité de vie. Les patients apprennent à accepter la présence de la douleur tout en s'engageant dans des activités en accord avec leurs valeurs, réduisant ainsi l'impact négatif de la douleur sur leur quotidien.​

Peut-on pratiquer l'ACT en auto-thérapie, sans psychologue ou psychothérapeute ?

Bien qu'il soit possible d'appliquer certains principes de l'ACT de manière autonome, notamment grâce à des livres ou des ressources en ligne, travailler avec un psychothérapeute formé est recommandé.

Un psychologue peut fournir un accompagnement personnalisé, aider à surmonter les obstacles spécifiques et assurer une compréhension approfondie des processus de l'ACT.​

L'ACT est-elle adaptée aux enfants et aux adolescents ?

Oui, l'ACT peut être adaptée aux enfants et aux adolescents.

Des approches spécifiques ont été développées pour ces tranches d'âge, tenant compte de leur niveau de développement cognitif et émotionnel. L'objectif reste d'aider les jeunes à accepter leurs expériences internes et à s'engager dans des actions alignées avec leurs valeurs, favorisant ainsi leur bien-être et leur résilience.​

Comment savoir si l'ACT est la bonne thérapie pour moi ?

Pour déterminer si l'ACT vous convient, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé mentale formé à cette approche.

Il pourra évaluer vos besoins, discuter de vos objectifs thérapeutiques et vous informer sur les différentes options disponibles. L'ACT est particulièrement indiquée pour ceux qui souhaitent améliorer leur flexibilité psychologique et vivre en accord avec leurs valeurs, malgré la présence de pensées ou d'émotions difficiles.​

L’ACT est-elle compatible avec d’autres approches thérapeutiques ?

Oui, l’ACT est souvent combinée avec d’autres approches, comme la thérapie systémique, la psychothérapie analytique ou le coaching.

Sa flexibilité permet d’intégrer des outils variés selon les besoins du patient. De nombreux psychothérapeutes ou psychologues ACT à Versailles utilisent également la pleine conscience, des techniques de relaxation ou des interventions centrées sur les valeurs, en complément d'autres modèles. Cela permet d’adapter l’accompagnement à la singularité de chaque personne.

L’ACT fonctionne-t-elle même si je ne pratique pas la méditation ?

Absolument. Même si l’ACT s’inspire de la pleine conscience, elle ne nécessite pas de pratiquer la méditation formelle.

Ce qui importe, c’est la capacité à porter attention de manière ouverte et curieuse à son expérience, dans l’instant présent. De nombreux exercices ACT sont accessibles sans passer par la méditation traditionnelle et peuvent être adaptés aux personnes peu attirées par cette pratique.

Peut-on utiliser l’ACT pour mieux gérer le stress au travail ?

Oui, l’ACT est très efficace pour accompagner les problématiques de stress professionnel, d’épuisement (burnout) ou de surcharge mentale.

En aidant la personne à accueillir ses émotions sans les éviter, à se recentrer sur ses valeurs et à poser des actions engagées, l’ACT favorise un rapport plus apaisé au travail. De nombreuses entreprises l’intègrent d’ailleurs dans leurs programmes de qualité de vie au travail (QVT).

L’ACT est-elle adaptée si je vis un deuil ?

L’ACT est tout à fait adaptée pour accompagner les processus de deuil.

Elle ne cherche pas à supprimer la douleur, mais à aider la personne à l’intégrer dans sa vie sans que celle-ci bloque son élan vital. L’ACT permet de donner de la place aux émotions liées à la perte, tout en continuant à nourrir ce qui reste important et porteur de sens.

L’ACT convient-elle aux personnes qui doutent de leur capacité à changer ?

Oui, l’ACT est justement conçue pour les personnes qui se sentent bloquées ou résignées face à leur souffrance.

Elle ne demande pas d’y croire d’avance ou d’être « motivé » pour fonctionner. Progressivement, par l’expérience, le patient apprend qu’il peut vivre et agir même en présence de doutes, de peurs ou de douleurs. Le changement vient souvent du fait d’oser avancer avec ce qui est, et non contre.

Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
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Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

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