Dans la danse complexe entre patients et thérapeutes, un nouveau pas a été introduit par Gabriel Attal : la "Taxe Lapin". Cette proposition, loin d'être une pirouette législative, répond à un problème concret et frustrant dans le domaine de la santé mentale : les rendez-vous non honorés. Le psychanalyste, psychologue et psychothérapeute, pilier silencieux de notre bien-être émotionnel, se retrouve trop souvent face à des chaises vides, des heures perdues, des opportunités de soin envolées. Et là, je ne peux qu'abonder dans ce sens : un rendez-vous pris se doit d'être un rendez-vous honoré, ou à défaut, annulé avec courtoisie et préavis.
Il convient d'ajouter une nuance importante à cette discussion, en faisant un détour par les travaux d'un des pères fondateurs de la psychanalyse, Sigmund Freud. Dans son ouvrage "La Technique psychanalytique", Freud parle des "maladies d'écoliers", une métaphore pour désigner les excuses souvent enfantines ou les justifications peu convaincantes que les patients peuvent utiliser pour éviter la confrontation avec des vérités inconfortables en thérapie. Ces "maladies", pour ainsi dire, ne sont pas sans rappeler les lapins posés dans notre contexte moderne.
Le psychologue et le psychothérapeute d'aujourd'hui, armés de leurs connaissances en psychanalyse et en thérapie comportementale, ne sont certainement pas dupes de ces tactiques d'évitement. Ils savent que derrière chaque lapin posé peut se cacher une résistance inconsciente, une peur de faire face à des émotions difficiles, ou simplement une difficulté à s'engager dans le processus de soin. La "Taxe Lapin", dans cette perspective, peut être vue non seulement comme une mesure punitive, mais aussi comme un outil thérapeutique, poussant les patients à se confronter à leurs propres mécanismes d'évitement.
Les thérapeutes, qu'ils soient psychanalyste, psychologue, ou médecin psychiatre, bien qu'empatiques et compréhensifs, n'ont cependant pas à se transformer en victimes silencieuses de ces "maladies d'écoliers". La Taxe Lapin servirait alors de rappel ferme que la thérapie est un engagement sérieux, un contrat moral et désormais financier entre le patient et son psychologue. Elle soulignerait l'importance de prendre ce travail commun au sérieux, respectant non seulement le temps et l'effort du thérapeute, mais aussi le parcours personnel du patient vers le mieux-être.
En touchant à leur portefeuille, elle forcerait les patients à réfléchir sur la valeur qu'ils accordent à leur traitement et aux psychologues ou psychanalystes qui les accompagnent. Elle rappellerait que derrière chaque heure planifiée, il y a une personne engagée dans une mission d'aide et de guérison. En effet, si l'on considère la thérapie comme un voyage, la Taxe Lapin pourrait être le billet nécessaire pour s'assurer que tous les passagers sont présents et prêts pour le départ.
Dans cette perspective, la Taxe Lapin deviendrait plus qu'une simple mesure de sanction : elle serait un appel à la responsabilité, un rappel que dans le monde de la thérapie, comme dans la vie, nos actions et nos inactions ont des conséquences. Elle serait un pas vers une prise de conscience plus profonde de l'importance de nos engagements, non seulement pour notre propre bien-être, mais aussi pour celui de ceux qui nous aident dans notre parcours.
Examinons donc cette proposition non pas avec cynisme, mais avec le sérieux qu'elle mérite. La "Taxe Lapin", c'est l'idée qu'un manquement à un engagement devrait avoir des conséquences tangibles. Pourquoi ? Parce que chaque rendez-vous manqué est un double échec : une perte pour le psychologue, certes, mais aussi et surtout une perte pour les patients en attente, ceux qui auraient pu bénéficier de ce créneau pour avancer sur leur chemin de guérison. À Versailles, la communauté de psychologues souligne l'importance de cette approche, non seulement pour maintenir l'intégrité des engagements pris mais aussi pour valoriser le temps de chacun. Dans cette ville chargée d'histoire et de culture, la psychologie trouve un terrain fertile pour évoluer, rappelant que la santé mentale est au cœur du bien-être individuel et collectif. Cette initiative à Versailles pourrait servir de modèle pour d'autres régions, soulignant l'impact significatif des rendez-vous manqués sur les praticiens de la psychologie et leurs patients.
Dans le monde idéal où chaque engagement serait respecté, une telle mesure serait superflue. Mais revenons à la réalité : les rendez-vous oubliés, les annulations de dernière minute, les "lapins", sont monnaie courante. Et ils ne sont pas sans conséquence. Pour le thérapeute, c'est un manque à gagner financier, certes, mais c'est aussi un sentiment d'irrespect, un questionnement sur la valeur accordée à son travail, à son temps.
Une piqûre de rappel si vous voulez, sur l'importance du respect mutuel dans la relation thérapeutique. Annuler un rendez-vous à l'avance, c'est reconnaître la valeur du temps de l'autre, c'est permettre au psychologue de s'organiser, de proposer ce créneau à quelqu'un d'autre, de ne pas rester prisonnier d'un agenda troué par les absences.
Bien sûr, la mise en œuvre d'une telle taxe n'est pas sans défis. Il y a des cas particuliers, des urgences, des situations où l'annulation ne peut être évitée. La flexibilité et l'empathie restent de mise. Mais la règle générale devrait être claire : un engagement est un engagement, et le respecter est une marque de civilité, de maturité, de responsabilité envers soi-même et envers son psychologue.
C'est une question de respect, de reconnaissance et de responsabilité partagée dans le processus de soin. Une manière de valoriser le travail des psychologues et psychothérapeutes et autres professionnels de santé, une manière de nous rappeler, à nous tous, que nos actions, même les plus petites, ont des conséquences, et que le respect des engagements est un fondement essentiel de toute relation, thérapeutique ou autre.
Alors, oui, la "Taxe Lapin" pourrait être vue comme une mesure stricte, imposée par un tiers hors de la relation thérapeutique, un bon parent normatif, l'Etat, qui viendrait taper sur les doigts de celui qui ne fait pas ce qu'il devrait normalement faire s'il était bien élevé, dans une relation mais également dans une société où le temps et l'attention sont des denrées de plus en plus précieuses. Cette Taxe Lapin apparaitrait-elle comme une nécessité, un rappel que dans le monde de la thérapie, comme ailleurs, le respect est la clé d'une relation harmonieuse et fructueuse ou bien viendrait-elle faire effraction au lieu qui n'est pas le sien ? La relation thérapeutique, celle qui implique bien plus qu'une simple contingence pécuniaire ?
Dans le domaine complexe de la santé mentale, où compréhension, empathie et professionnalisme sont essentielles, le Cabinet Psy Coach Versailles, situé à Versailles, près du Chesnay, offre une approche personnalisée et bienveillante pour ceux qui cherchent à améliorer leur bien-être psychologique. Au sein de notre cabinet, nous travaillons en collaboration étroite avec les psychologues de Versailles, créant un réseau de soutien professionnel dédié à l'excellence en thérapie et psychologie. Cette synergie psychanalyste-psychologue permet d'offrir une prise en charge holistique et adaptée, où chaque praticien apporte son expertise pour répondre au mieux aux besoins de nos patients.Spécialisés dans la psychothérapie individuelle, la thérapie de couple, et la gestion du stress, et forts de près de 20 ans d'expérience, nous proposons à notre cabinet situé à Versailles aux portes de Paris, des consultations adaptées à chaque besoin pour promouvoir une guérison et un développement personnel profonds. Que ce soit pour surmonter des défis émotionnels, gérer l'anxiété ou améliorer les relations, notre objectif est de vous accompagner dans votre cheminement vers une meilleure compréhension de vous-même et une vie plus épanouie. Prenez grand soin de vous et n'hésitez pas à nous contacter à Versailles, pour débuter votre parcours vers une meilleure santé mentale.