L'Autre : ce grand maître chanteur du symbolique
2/3/2025

L'Autre : ce grand maître chanteur du symbolique

Bienvenue dans notre Petit Lexique Lacanien Impertinent, Lacan ? Fastoche ! Aujourd’hui, on va se lancer dans un nouveau défi théorique qui vous fera sourire, réfléchir – et, espérons-le, vous surprendre : explorer les deux figures de l’Autre chez Lacan, mais attention, pas de panique, il ne s’agit pas d’un duo de jumeaux identiques ! Nous allons distinguer L’Autre (A), avec un grand A, et l’autre (a), avec un petit a. Préparez-vous à découvrir comment ces deux notions, apparemment similaires, opèrent différemment dans la structuration de votre désir et de votre subjectivité.

Et si vous n’aviez jamais vraiment parlé ?

Vous pensez que vos pensées vous appartiennent, que votre parole est le reflet authentique de votre être intérieur ? C’est mignon.

Mais Lacan vous dirait probablement que tout ce que vous croyez être votre « moi profond » est en fait un patchwork de signifiants que vous n’avez même pas choisis. Pire : ce que vous appelez « vous » est une marionnette tenue par les ficelles de l’Autre.

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L’Autre (avec un grand A) est ce réservoir infini de langage, de normes et de règles qui vous précède, vous formate et vous parle avant même que vous n’ayez eu l’idée d’ouvrir la bouche. Bienvenue dans le théâtre du symbolique, où vous êtes un acteur qui s’ignore, pris dans un script que vous n’avez pas écrit.

L’Autre (A) : Le patron du langage et des lois

Vous pensiez que votre monde était fait de choix personnels et de libre arbitre ? Grave erreur.

Avant même que vous n’ayez pu dire « maman », une structure invisible vous a déjà assigné une place. Cette instance, c’est l’Autre avec un grand A. Un big boss sans visage qui gère le stock des signifiants, c’est-à-dire tout ce qui fait langage, règles et culture.

Vous n’échappez pas à l’Autre. Vous êtes immergé en lui comme un poisson dans l’eau – sauf que ce poisson ne sait même pas qu’il est mouillé.

L’Autre (A) : Une boîte noire qui parle à votre place

Lacan, dans D’un Autre à l’autre (1968-69), insiste : le sujet ne parle pas, il est parlé par l’Autre. Ça pique un peu l’ego, non ?

Vous pensiez avoir des idées originales, des désirs uniques ? En réalité, vous êtes un script ambulant, une marionnette du langage, articulée par un réseau de signifiants qui vous traverse.

« Ce n’est pas moi qui pense, c’est dans moi que ça pense. » (D’un Autre à l’autre, 1968-69)

La parole que vous croyez vôtre n’est qu’un écho, une résonance des signifiants qui vous ont été transmis bien avant votre naissance.

Exemple ?
  • Vous dites : « Je veux réussir dans la vie. »
  • Traduction lacanienne : « L’Autre m’a inculqué l’idée que le succès est un impératif, et je m’y conforme sans même savoir pourquoi. »

Ou encore :

  • Vous dites : « Je t’aime. »
  • Mais en fait ? Ce signifiant n’a rien d’intime. Il est saturé d’attentes sociales, de fantasmes culturels, d’idées toutes faites sur l’amour qui ne viennent pas de vous.

« Ce n’est pas moi qui désire, c’est l’Autre qui me dicte ce que je dois désirer. » (D’un Autre à l’autre, 1968-69)

L’Autre (A) n’est pas une personne en particulier. Ce n’est pas votre patron, votre mère ou votre psy. C’est le système entier des signifiants qui vous précède et vous traverse, l’invisible structure qui dicte ce qui fait sens.

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L’Autre (A), c’est le grand automate du langage

Imaginez un distributeur automatique de phrases toutes faites, de valeurs préfabriquées et de jugements implicites : voilà l’Autre (A). Vous croyez penser par vous-même, mais vous êtes en fait branché sur un immense serveur où tout a déjà été codé avant même que vous ne naissiez.

« L’Autre, c’est la machine du langage qui parle avant même que nous en ayons conscience. » (D’un Autre à l’autre, 1968-69)

Autre exemple ?
  • Quand vous entendez : « Il faut être heureux. »
  • Demandez-vous : « Qui parle à travers cette injonction ? Est-ce mon désir ou celui de l’Autre ? »

Spoiler alert : neuf fois sur dix, c’est l’Autre qui parle, et vous, vous exécutez le programme sans le savoir.

Et ce n’est pas seulement dans votre discours personnel. La publicité, la politique, l’éducation… tout ce qui vous entoure n’est que du langage structuré par l’Autre. Regardez un slogan publicitaire :

  • « Just do it. » (Nike)
  • « Parce que je le vaux bien. » (L’Oréal)

Vous croyez que ça s’adresse à vous ? Faux. Ce sont des ordres de l’Autre qui vous assignent un désir et une posture sociale.

Peut-on échapper à l’Autre ?

Mauvaise nouvelle : non.

Il n’y a pas d’extérieur à l’Autre, car il est ce qui fait de vous un être parlant. Vous pouvez toutefois apprendre à le repérer et à ne pas vous laisser totalement duper par ses injonctions invisibles.

« L’Autre est un trésor de signifiants, mais aussi un piège. Il parle avant nous, il pense avant nous, il nous formate sans que nous le sachions. » (D’un Autre à l’autre, 1968-69)

Alors, êtes-vous prêt à voir l’Autre à l’œuvre dans votre propre discours ? Ou allez-vous continuer à croire que vos paroles viennent vraiment de vous ? À suivre…

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L’Autre (A) et son double : la grande illusion de l’autre (a)

L’autre (a), ce petit truc insaisissable qui vous hante

Si vous pensiez que Lacan allait s’arrêter là, c’est mal le connaître. Après nous avoir largués avec l’Autre (A), voilà qu’il nous balance son double, son reflet trouble : l’autre (a), alias l’objet petit a.

C’est quoi ce machin ? C’est le petit rien qui vous manque toujours, qui vous fait courir après des chimères, ce que vous croyez vouloir mais qui, en réalité, vous file entre les doigts.

"C'est le p'tit zinzin qui passe par ici et qui va toucher le p'tit machin... Et le p'tit machin qui repasse par là et qui fait marcher le p'tit zinzin..." Henri Dès (fallait bien que je la place celle-là).

Déjà dans le séminaire D’un Autre à l’autre, Lacan joue sur cette relation d’absence et d’impossible complétude :

« Ce que je vous dis de l’objet petit a, c’est qu’il n’est rien d’autre que ce qui, dans la relation au désir, est cause du désir. » (Séminaire XVI, 1968-69)

L’autre (a), ce n’est donc pas un simple objet du désir, c’est la cause du désir. Ce n’est pas ce que vous voulez, c’est ce qui fait que vous voulez. Subtil, non ?

Exemple ?

Vous tombez amoureux. Vous êtes convaincu que cette personne est la clé de votre bonheur, la moitié qui vous complète, celle qui va résoudre votre existence en suspens.

Puis, avec le temps, l’image parfaite se fissure. Vous réalisez que ce que vous poursuiviez, ce n’était pas tant cette personne, mais une illusion, un vide à combler.

Pourquoi ? Parce que le désir n’est pas un besoin.

Contrairement à la faim qui disparaît une fois rassasiée, le désir ne s’éteint jamais. Il est causé par l’Autre et son foutu manque structurant.

Dans D’un Autre à l’autre, Lacan nous rappelle que cet objet a est insaisissable, précisément parce qu’il ne réside pas dans le réel, mais dans la structure même du désir. Il est ce qui « glisse », ce qui s’esquive dès que l’on croit l’attraper :

« L’objet petit a est ce qui n’est jamais là où on l’attend, ce qui ne se laisse jamais saisir dans la totalité du désir. » (Séminaire XVI, 1968-69)

Vous voyez l’arnaque ?

Vous êtes convaincu que votre vie sera complète quand vous aurez atteint cet objectif précis, quand vous aurez cet objet, quand vous serez enfin avec cette personne. Mais une fois que vous l’avez, le désir se déplace.

C’est pour ça que vous pouvez être obsédé par un objet dès l’instant où il vous est interdit.

C’est aussi pour ça qu’un truc banal – une paire de sneakers, un amour impossible, un diplôme, un like sur Insta – devient soudainement vital dès lors qu’un Autre (A) le valorise.

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Le moteur du désir et son piège pervers

L’autre (a), c’est ce qui vous manque et qui vous fait avancer, mais c’est aussi ce qui vous échappera toujours.

Autrement dit, c’est le moteur du désir, mais aussi son piège le plus pervers.

Lacan pousse le bouchon encore plus loin dans le séminaire, en expliquant que l’objet a ne se révèle jamais directement, mais toujours dans un détour, dans un déplacement, dans un leurre :

« Ce que le sujet désire, ce n’est jamais l’objet lui-même, mais l’objet en tant qu’il est perdu. » (Séminaire XVI, 1968-69)

Voilà pourquoi tout ce que vous désirez le plus ardemment prend une saveur particulière une fois qu’il vous échappe. Le désir naît dans le manque et non dans la possession.

Vous pensiez pouvoir y échapper ? Bonne chance. L’autre (a) est déjà en train de vous souffler à l’oreille ce que vous devez désirer… et vous êtes déjà en train de le croire.

L’Autre (A) vous structure, l’autre (a) vous leurre

Bienvenue dans la machine infernale du désir. Si vous pensiez pouvoir vous en sortir en jouant les esprits libres, mauvaise nouvelle : L’Autre (A) et l’autre (a) vous tiennent en laisse, et vous êtes déjà pris dans leur engrenage.

L’Autre (A) : Le grand metteur en scène

Avant même que vous ne sachiez aligner trois mots, l’Autre (A) parle à votre place. C’est lui qui dicte :

  • Les lois du langage (les mots que vous utilisez et leur sens imposé).
  • Les normes sociales (ce qui est acceptable ou non).
  • Les valeurs culturelles (ce qu’il faut désirer, respecter, admirer).

Lacan, dans D’un Autre à l’autre (1968-69), insiste sur le fait que le sujet est déjà structuré par un réseau de signifiants avant même qu’il ne se constitue :

« Le signifiant, lui, n’est pas fait pour signifier quelque chose. Le signifiant, il est fait pour fonctionner. » (Séminaire XVI, 19 mars 1969).

Autrement dit, ce qui vous traverse ne dépend pas de vous : vous êtes parlé avant de parler.

Prenons un exemple concret. Vous dites :
« Je suis quelqu’un d’authentique, je pense par moi-même. »
Traduction lacanienne : « L’Autre (A) m’a fourni un discours valorisant l’authenticité, et j’en suis l’écho. »

Ce que vous pensez être un choix personnel est en réalité un scénario pré-écrit par l’Autre, qui vous assigne une place, des valeurs et des désirs sans même que vous en ayez conscience.

Et ce n’est pas tout.

L’Autre ne fait pas que vous structurer, il vous trompe aussi, en vous faisant croire que vous pourrez vous en affranchir. Mais il y a un hic : le langage est troué, et c’est dans ces trous que se loge l’autre (a).

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L’autre (a) : L’arnaqueur du désir

Si L’Autre (A) est la structure invisible qui vous façonne, l’autre (a) est son acolyte pervers, celui qui vous fait croire qu’il y a un moyen de combler votre manque.

L’autre (a), alias l’objet petit a, c’est ce qui manque toujours, ce qui vous fait courir après des chimères, ce que vous croyez vouloir mais qui, en réalité, vous file entre les doigts.

Lacan l’explique avec cette formule tranchante :

« Le désir de l’homme, c’est le désir de l’Autre. » (Séminaire XVI, 22 janvier 1969).

Vous croyez désirer quelque chose, mais ce désir n’est jamais autonome : il est toujours médiatisé par l’Autre.

📌 Reprenons notre exemple :
Vous tombez amoureux. Vous êtes convaincu que cette personne est la clé de votre bonheur, celle qui vous complétera.
💔 Puis, avec le temps, l’image parfaite se fissure.

Pourquoi ?
Parce que ce n’est pas la personne que vous poursuiviez, mais l’illusion d’un manque comblé.

Pourquoi tout ça ?

Parce que le langage est fondamentalement troué.

Dans D’un Autre à l’autre, Lacan rappelle que le signifiant ne peut jamais tout dire :

« Il y a un trou dans l’Autre, et c’est ce trou qui fait fonctionner la machine du désir. » (Séminaire XVI, 12 mars 1969).

En d’autres termes :

  • L’Autre (A) vous impose un cadre, mais ce cadre est toujours insuffisant.
  • L’autre (a) est ce trou, ce petit manque que vous voulez combler sans jamais y arriver.

C’est justement ce manque qui vous pousse à créer, à chercher, à désirer.

📌 Exemple ?

  • Vous écrivez des poèmes pour exprimer l’indicible.
  • Vous passez des heures à chercher une « vérité » spirituelle, professionnelle ou amoureuse.
  • Vous tombez amoureux de concepts flous.

Mais vous ne trouverez jamais la complétude. C’est parce qu’il manque toujours quelque chose que vous continuez à chercher.

👉 Ce paradoxe, c’est le carburant du désir humain.

Vous commencez à voir comment ce duo infernal vous manipule ? Pas de panique, on continue… 😈

Et si on essayait de sortir du piège ?

📢 Spoiler : c’est impossible.

Mais Lacan, dans D’un Autre à l’autre (1968-69), nous donne au moins une clé pour éviter de sombrer totalement dans la grande arnaque de l’Autre (A) : démasquer l’illusion et apprendre à jouer avec.

Démasquer l’Autre, c’est déjà un bon début

Lacan ne vous vend pas une libération totale – soyons sérieux, vous êtes condamné à l’Autre (A) comme une moule à son rocher.

Par contre, il vous propose une chose précieuse : arrêter de croire que ce rocher est naturel.

Dans D’un Autre à l’autre, il explique que l’Autre (A) n’est pas une instance divine, mais une construction langagière, une illusion structurante :

« L’Autre n’est pas un garant absolu. Il est ce lieu où quelque chose se dit, mais sans qu’il y ait de maître ultime pour en garantir le sens. » (Séminaire XVI, 15 janvier 1969).

En clair : le langage vous structure, vous enferme, vous façonne, mais il ne détient pas de vérité absolue. Ce n’est qu’un effet de discours, une machine à tourner en rond.

📌 Exemple ?
Vous croyez que l’amour doit être romantique et exclusif ? Qui vous l’a dit ? L’Autre (A), avec ses contes de fées, ses chansons mièvres et ses films à l’eau de rose.

Vous pensez que réussir, c’est avoir une maison et un compte en banque bien rempli ? Encore un coup de l’Autre (A), qui vous vend la réussite sous forme de normes sociales prédéfinies.

Vous êtes persuadé que vous devez « être vous-même » ? Mais quel « vous-même » ? Celui que l’Autre (A) a fabriqué pour vous ?

Bref, vous nagez dans un bain de signifiants qui vous dictent ce que vous devez être, penser et désirer – et le pire, c’est que vous prenez ce bain pour la réalité.

Le premier pas vers un peu de liberté ? Comprendre que cette structure n’a rien de naturel.

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La psychanalyse : Le magicien qui casse l’illusion

Lacan ne vous dira jamais qu’il faut détruire l’Autre (A)de toute façon, vous ne pouvez pas vous en débarrasser. Il est là, c’est un fait.

Par contre, vous pouvez arrêter de le prendre pour une Vérité Absolue.

« Il n’y a pas d’Autre de l’Autre. Il n’y a pas de métalangage. » (Séminaire XVI, 5 février 1969).

Traduction : il n’existe pas un endroit caché où la Vérité ultime serait inscrite. Tout est un jeu de langage.

Et si tout est un jeu, autant apprendre à y jouer.

C’est là qu’intervient la psychanalyse.

📢 La psychanalyse, c’est voir le fil du marionnettiste.

Vous ne cesserez jamais d’être manipulé par le langage.
Mais au moins, vous saurez que vous êtes une marionnette – et ça change tout.

Pourquoi ?

Parce que si vous savez que l’Autre (A) est une construction, vous pouvez commencer à jouer avec.

🔥 Ne plus obéir aveuglément à ce qu’on vous a appris à désirer.
🔥 Ne plus croire que votre manque est une malédiction, mais le moteur de votre créativité.
🔥 Ne plus penser qu’il existe un ordre absolu, mais plutôt des signifiants en mouvement.

📌 En résumé ?

L’Autre (A) est un grand illusionniste. L’autre (a) est une carotte qu’on ne rattrape jamais.
La psychanalyse, elle, vous aide à comprendre le tour de magie au lieu de l’avaler tout cru.

Alors, vous continuez à jouer le jeu sans savoir ? Ou vous commencez à jeter un œil dans la machinerie ? 😏

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Conclusion : L’Autre (A) vous parle… mais qui répond ?

Vous pensiez être libre ? Raté.

Votre désir est structuré par l’Autre (A), et ce que vous croyez poursuivre n’est souvent qu’une illusion créée par l’autre (a).

📌 Vous voilà condamné à naviguer entre le trop-plein de langage et l’impossibilité de tout dire.
📌 À croire que vous touchez une vérité, alors que vous ne faites que rejouer un discours qui vous précède.
📌 À courir après un manque, sans jamais pouvoir l’attraper.

Frustrant ? Peut-être. Mais c’est aussi ce qui vous fait avancer.

Car sans cet engrenage, pas de désir, pas de création, pas de quête.

C’est bien parce que l’Autre (A) vous impose des mots insuffisants que vous cherchez à les dépasser.
C’est bien parce que l’autre (a) vous glisse toujours entre les doigts que vous inventez, vous sublimez, vous vous révoltez.

🔥 Alors, au fond, voulez-vous vraiment vous en libérer ? 🔥

Ou bien avez-vous déjà trouvé une façon de jouer avec ?

Parce qu’après tout, c’est peut-être ça, être sujet : savoir qu’on est parlé, mais continuer à répondre. 😏

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Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
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Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

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