Peut-on vraiment accompagner tout le monde ? Ethique du refus en thérapie
15/2/2025

Peut-on vraiment accompagner tout le monde ? Ethique du refus en thérapie et en coaching

Dans un monde où l’humain, dans toute sa complexité, cherche à se comprendre et à évoluer, la question de l’accompagnement en thérapie et en coaching se pose avec acuité. En tant que psychologue, psychothérapeute ou thérapeute, vous vous retrouvez quotidiennement à naviguer entre l’envie d’aider et la réalité de l’accompagnement, où parfois le refus apparaît comme une dimension éthique incontournable. Dans ce billet, examinons en profondeur, les contours de l’éthique du refus dans nos pratiques professionnelles. Peut-on vraiment accompagner tout le monde ?

Dans les métiers de la relation d’aide – qu’il s’agisse de la psychanalyse, de la psychothérapie, du coaching, ou encore des professions médicales et sociales – il existe une injonction implicite à l’accueil inconditionnel.

Les praticiens sont encouragés à accompagner toute personne qui sollicite leur aide, dans une posture d’écoute et de bienveillance absolue.

Mais cette ouverture est-elle toujours possible ? Plus encore, est-elle toujours éthique ?

Accompagner quelqu’un suppose un engagement réciproque, une rencontre authentique, et une co-construction du processus d’aide. Or, il arrive que certaines demandes ne puissent être honorées, pour des raisons cliniques, éthiques, personnelles ou déontologiques. Refuser un accompagnement ne signifie pas rejeter l’autre, mais garantir une prise en charge adaptée et préserver l’intégrité du praticien.

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Pour illustrer cette problématique, Donald Winnicott nous rappelle en 1960 :

« Il ne suffit pas d’être là. Encore faut-il savoir si notre présence est aidante. »

Cette citation souligne l’importance de reconnaître quand notre présence peut être réellement bénéfique – et quand, au contraire, elle risque de nuire.

De plus, Carl Rogers, l’un des pionniers de la thérapie centrée sur la personne, insistait sur l’importance de l’authenticité dans la relation d’aide en affirmant :

« Le paradoxe curieux est que, lorsque je m’accepte moi-même tel que je suis, alors je peux changer. »

Cette réflexion nous invite à envisager le refus non pas comme un échec, mais comme une reconnaissance honnête de nos propres limites, permettant ainsi de favoriser un véritable changement chez le patient.

Enfin, dans la recherche sur le burnout et la fatigue compassionnelle, Figley (1995) nous met en garde contre le risque d’épuisement chez les professionnels de l’aide, tandis que Schaufeli, Leiter et Maslach (2009) rappellent que :

« La qualité de l’accompagnement dépend autant de l’équilibre du praticien que de la relation avec le patient. »

Ces réflexions, issues de recherches approfondies, renforcent l’idée que prendre soin de soi et poser des limites claires est indispensable pour préserver la qualité de l’aide que nous apportons.

Ainsi, ce billet se propose d’explorer en détail les questions suivantes :

  • Quand et pourquoi peut-on refuser d’accompagner une personne ?
  • Comment poser un refus sans culpabiliser ni blesser ?
  • Quel rôle joue la supervision dans la réflexion éthique du praticien ?

Vocation et limites de l’accompagnement

L’envie d’aider l’autre, d’accompagner son chemin de transformation dans la vie, est souvent la vocation qui nous a conduits vers les métiers de la relation d’aide. Pourtant, cette vocation se heurte parfois à des réalités qui imposent de reconnaître ses limites. Accompagner, c’est engager une relation de confiance, fondée sur une écoute active et respectueuse. Mais chaque patient ou client arrive avec son histoire, ses spécificités, ses traumatismes ou ses résistances, qui peuvent influencer la qualité et la pertinence de l’accompagnement.

Diversité des besoins

Chaque personne sollicite l’aide pour des raisons différentes.

Dans la pratique, il peut s’avérer que certaines problématiques, telles que des troubles de la personnalité sévères, des conflits intrapsychiques profonds ou des croyances limitantes fortement ancrées, demandent une approche très spécialisée. Vous pouvez ainsi être confronté(e) à la question suivante : êtes-vous le professionnel le mieux placé pour accompagner ce client ? Reconnaître la diversité des besoins vous amène à une première réflexion éthique : accepter un client dont les besoins dépassent vos compétences peut compromettre la qualité de l’accompagnement et même causer un risque pour la santé mentale.

Responsabilité de l’accompagnant

Votre rôle d’accompagnant(e) n’est pas seulement d’apporter des techniques ou des outils issus de la psychologie ou de la psychothérapie, mais aussi de veiller à la sécurité et au bien-être de celui qui vous consulte.

Dès lors, l’éthique vous impose de vous interroger sur la pertinence de poursuivre la relation d’aide dans certaines situations. Ce devoir de vigilance, parfois difficile à accepter, se traduit par une responsabilité professionnelle et morale qui vous conduit à envisager, parfois, un refus éclairé, essentiel dans le processus de changement.

Comprendre l’éthique du refus

Refus comme choix professionnel et éthique

L’éthique du refus en thérapie et en coaching ne doit pas être perçue comme une porte fermée, mais plutôt comme une démarche réfléchie visant à protéger à la fois le praticien et le client.

Refuser d’accompagner une personne, c’est reconnaître que la relation thérapeutique ou de coaching ne serait pas propice à un changement positif pour l’un ou l’autre. Un tel refus, loin d’être un jugement de valeur sur la personne, est le reflet d’une posture professionnelle qui privilégie la qualité de l’accompagnement à la quantité des consultations, et s’inscrit dans une recherche constante du bien-être et de l’équilibre de la vie.

Raisons légitimes de refuser

Plusieurs raisons peuvent légitimer un refus d’accompagnement :

  • Inadéquation des compétences : Vous pouvez constater que la problématique présentée dépasse vos compétences spécifiques. Par exemple, un coaching en entreprise ne pourra pas nécessairement répondre à des troubles psychiatriques nécessitant une intervention psychothérapeutique. Ainsi, même un psychologue expérimenté peut reconnaître ses limites et proposer une orientation.
  • Contre-transfert et impasses relationnelles : Parfois, la relation d’aide peut être marquée par un contre-transfert puissant ou des réactions émotionnelles qui perturbent la neutralité et l’efficacité de l’accompagnement. Les psychothérapeutes et thérapeutes doivent être vigilants à ces signes pour préserver leur équilibre professionnel.
  • Contraintes éthiques et déontologiques : Il arrive que les orientations ou les comportements d’un client ne correspondent pas aux valeurs fondamentales que vous défendez dans votre pratique. Par exemple, un discours ouvertement discriminatoire ou violant les droits fondamentaux d’autrui peut constituer un motif légitime de refus.
  • Risque de dépendance : Dans certains cas, vous pouvez constater que la relation d’aide favorise une dépendance malsaine, où le client s’appuie excessivement sur votre soutien au lieu de développer ses propres ressources pour un changement durable.

Refus comme acte d’amour et de respect

Refuser d’accompagner n’est pas un rejet de la personne en tant qu’individu.

Il s’agit plutôt d’un acte d’amour et de respect, aussi bien pour le client que pour vous-même. En orientant la personne vers une démarche ou un professionnel mieux adapté à ses besoins, vous contribuez à sa véritable évolution. Ce geste, qui s’appuie sur des principes fondamentaux de la psychologie et de la psychothérapie, permet de prévenir les dérives et de favoriser un accompagnement authentique, fondé sur la bienveillance et la reconnaissance de l’autre dans sa globalité.

Mettre en œuvre l’éthique du refus en pratique

Importance de l’auto-analyse

Avant d’envisager un refus, il est essentiel de mener une auto-analyse approfondie.

En tant que professionnel(le) de la relation d’aide, qu’il s’agisse d’un psychologue, d’un psychothérapeute ou d’un thérapeute, il vous est utile de vous interroger sur vos propres réactions, vos limites et vos zones d’inconfort. Un travail régulier de supervision ou de consultation entre pairs peut s’avérer précieux pour identifier les moments où votre présence pourrait être contre-productive. Se poser la question suivante peut être instructif : « Suis-je dans la meilleure posture pour accompagner cette personne dans sa vie et favoriser un réel changement ? »

Communication du refus

Expliquer un refus à un client requiert une grande sensibilité.

Il s’agit de trouver les mots justes pour exprimer que, dans le contexte actuel, la relation d’aide ne permettrait pas d’atteindre les objectifs escomptés. Quelques points à considérer lors de cette communication :

  • Clarté et transparence : Expliquez les raisons du refus de manière claire, sans pour autant stigmatiser le client. Vous pouvez préciser que le choix est fondé sur une volonté de garantir la meilleure prise en charge possible, en phase avec les normes de la psychothérapie et de la psychologie.
  • Empathie et écoute : Montrez que vous comprenez la demande et que vous avez pris le temps d’analyser la situation. Reconnaissez le courage qu’il faut pour demander de l’aide et affirmez que votre objectif est de contribuer à leur santé mentale et à leur bien-être.
  • Proposition d’alternatives : Lorsque cela est possible, orientez le client vers des professionnels ou des structures mieux adaptés à ses besoins. Cette démarche permet de transformer le refus en une opportunité d’accompagnement plus adapté, et témoigne d’un souci constant d’amélioration dans la recherche de solutions.
  • Respect des limites personnelles : Il est essentiel de préserver votre intégrité professionnelle et personnelle. Communiquer le refus est aussi une manière de vous protéger et d’éviter de tomber dans une relation d’aide qui pourrait s’avérer toxique ou inefficace, nuisant ainsi à l’évolution positive de votre vie professionnelle.

L’art de dire non : quelques exemples pratiques

Pour illustrer la communication du refus, voici quelques exemples de formulations que vous pourriez utiliser lors d’un entretien :

  • « Après avoir échangé sur votre situation, je ressens que mes compétences actuelles ne me permettent pas de vous offrir l’accompagnement optimal pour répondre à vos besoins. Permettez-moi de vous orienter vers un spécialiste en psychothérapie qui pourra mieux vous accompagner dans cette démarche de changement. »
  • « Votre parcours est riche et complexe, et il m’apparaît qu’un autre type d’accompagnement, peut-être plus spécialisé dans le domaine de la psychologie, serait mieux adapté pour vous aider à avancer dans votre vie. Je suis prêt(e) à vous fournir des contacts et des ressources qui, je l’espère, vous seront utiles. »
  • « Je constate que la dynamique de notre échange présente certains points de blocage qui risquent de compromettre votre évolution. Je préfère vous orienter vers un professionnel qui, avec un regard neuf, pourra vous offrir l’accompagnement nécessaire à votre santé et à votre développement personnel. »
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Enjeux déontologiques et la responsabilité professionnelle

Référentiels déontologiques

Les codes de déontologie en thérapie et en coaching rappellent l’importance du respect de la personne, de la compétence professionnelle et de l’autonomie du client.

Accepter d’accompagner tout le monde, sans discernement, peut mener à des situations où le risque de maltraitance, d’erreur de jugement ou même de manipulation se fait sentir. Pour un psychologue ou un psychothérapeute, l’éthique du refus permet ainsi de se conformer aux principes de précaution et de responsabilité qui sous-tendent ces référentiels, en mettant l’accent sur la recherche de pratiques sûres et respectueuses.

Prévention des dérives

Refuser d’accompagner une personne lorsque vous identifiez des signaux d’alerte contribue à prévenir les dérives.

Par exemple, si le client présente des comportements qui pourraient être perçus comme abusifs ou violents, le refus d’entrer dans une relation d’aide potentiellement dysfonctionnelle permet de garantir la sécurité de chacun. En tant que professionnel, vous devenez ainsi un acteur de la prévention des situations à risque, protégeant tant votre intégrité que celle du client, et veillant à la santé psychique et émotionnelle de tous.

Légitimité du refus dans l’évolution professionnelle

Admettre ses limites et refuser d’accompagner certains profils peut également être vu comme une marque d’humilité professionnelle.

Cela vous permet d’investir dans votre formation continue et d’enrichir votre pratique par des références ou des partenariats avec d’autres psychologues et psychothérapeutes. En cultivant cette ouverture, vous contribuez à la construction d’un réseau professionnel solidaire et responsable, où l’éthique prime sur la simple recherche de performance ou de rentabilité, et où chaque situation est examinée avec rigueur.

Dimensions personnelles et émotionnelles du refus

Gestion des émotions

Accepter de dire non n’est pas toujours facile sur le plan émotionnel.

Vous pouvez ressentir de la culpabilité, de l’inquiétude ou encore la crainte de blesser l’autre. Ces émotions sont légitimes et témoignent de votre engagement profond envers l’accompagnement humain et le bien-être de vos patients. Il est donc essentiel de prendre le temps de traiter ces ressentis en supervision ou en échanges avec des pairs de confiance. La gestion de vos émotions constitue une composante iimportante de l’éthique professionnelle et contribue à instaurer un climat favorable au changement.

Se recentrer sur la mission d’aide

Le refus, lorsqu’il est bien intentionné, doit toujours être envisagé dans la perspective de la mission première de la relation d’aide : permettre à l’autre de trouver les ressources en lui pour évoluer dans sa vie.

Se recentrer sur cet objectif peut vous aider à relativiser la difficulté de dire non. Vous ne refusez pas la personne, vous refusez une méthode ou un cadre qui ne serait pas propice à son changement. Ainsi, le refus devient un geste altruiste, orienté vers l’intérêt supérieur du client et la recherche d’un accompagnement de qualité.

Soutien de la communauté professionnelle

Face aux défis que présente l’éthique du refus, il est bénéfique de s’appuyer sur la communauté des psychologues, psychothérapeutes et autres professionnels de la relation d’aide.

Participer à des groupes de supervision, à des formations ou à des colloques sur le sujet permet d’échanger des points de vue, de partager des expériences et de trouver des stratégies communes pour naviguer dans ces situations délicates. En vous sentant soutenu(e) par vos pairs, vous renforcez votre confiance en votre jugement professionnel et en votre capacité à prendre des décisions difficiles, favorisant ainsi un véritable changement dans votre pratique.

Vers une pratique de l’accompagnement plus responsable

Importance de la formation continue

Pour pouvoir exercer une éthique du refus éclairée, il est primordial de se tenir informé(e) des évolutions théoriques et pratiques dans le domaine de la thérapie et du coaching.

La formation continue vous permet d’enrichir vos compétences en psychologie et psychothérapie et de mieux identifier les situations où un refus s’impose. En investissant dans votre développement professionnel, vous vous donnez les moyens de mieux servir vos patients, même si cela implique parfois de les orienter vers d’autres spécialistes pour un changement durable dans leur vie.

Intégrer l’éthique du refus dans son projet professionnel

Adopter une posture éthique du refus ne se limite pas à un acte isolé, mais s’inscrit dans une démarche globale de responsabilisation de la pratique.

En intégrant cette dimension dans votre projet professionnel, vous participez à la construction d’un cadre de travail plus respectueux et authentique.

Vous contribuez ainsi à l’évolution de la discipline en montrant que l’accompagnement ne se mesure pas uniquement à l’aune du nombre de personnes aidées, mais bien à la qualité et à la pertinence de l’aide apportée, tout en s’appuyant sur des fondements solides de psychologie et de psychothérapie.

Impact sur la relation d’aide

Une pratique consciente du refus favorise une relation d’aide fondée sur la confiance, la transparence et le respect mutuel.

Lorsque vous êtes en mesure d’expliquer vos choix, y compris le refus, vous permettez au client de comprendre que chaque décision est prise dans son intérêt et avec l’objectif de favoriser une évolution authentique dans sa vie. Cette transparence renforce la crédibilité de votre pratique et encourage un climat de dialogue ouvert, où chacun se sent écouté et respecté, guidé par la recherche de solutions adaptées à chaque situation.

Pour finir et en résumé...

Accompagner autrui est une aventure humaine intense et exigeante, où la volonté d’aider doit toujours être mesurée par la capacité à agir dans le meilleur intérêt de chacun.

L’éthique du refus, loin d’être un obstacle à l’accompagnement, est au contraire un outil précieux pour préserver la qualité des interventions en psychothérapie et en coaching.

Refuser d’accompagner un individu, c’est accepter que, parfois, dire non est la meilleure façon d’aider, tant pour le psychologue que pour le patient.

En adoptant une posture éthique et réfléchie, vous protégez votre intégrité professionnelle, tout en permettant au client de trouver la voie la plus adaptée à son évolution dans la vie. La démarche de l’éthique du refus vous invite à reconnaître vos limites, à valoriser la qualité de l’écoute et à promouvoir une relation d’aide authentique, fondée sur le respect de l’autre et de soi-même. C’est dans cette optique que les psychothérapeutes et autres professionnels de la relation d’aide poursuivent leur recherche constante d’un accompagnement respectueux et adapté aux besoins de chacun.

Vous avez désormais entre les mains quelques clés pour intégrer cette dimension dans votre pratique quotidienne.

En faisant le choix de dire non lorsque cela s’impose, vous ne renoncez pas à votre vocation, mais vous l’enrichissez d’une dimension de responsabilité et de profondeur. Vous contribuez ainsi à la construction d’un cadre de l’accompagnement qui place l’humain au centre de la réflexion, en reconnaissant que parfois, l’art de dire non est essentiel pour permettre à l’autre de dire oui à sa propre transformation et à un changement positif dans sa vie.

Nous espérons que cet article aura éclairé votre regard sur l’éthique du refus en thérapie et en coaching, et qu’il vous accompagnera dans votre démarche de devenir un(e) praticien(ne encore plus conscient(e) et respectueux(se) de l’autre. En cultivant une approche qui valorise autant l’acceptation que le refus, vous participez activement à l’évolution d’une pratique d’aide qui se veut à la fois humaine, authentique, fondée sur les principes de la psychologie, et profondément responsable.

En conclusion, l’éthique du refus n’est pas une faiblesse ou une limitation, mais bien une preuve de discernement et d’engagement envers une pratique d’accompagnement de qualité. Que vous soyez psychologue, psychothérapeute, coach ou thérapeute, il vous appartient de naviguer avec sagesse dans les eaux parfois troubles de la relation d’aide, en gardant toujours à l’esprit que dire non, quand c’est nécessaire, est un acte de bienveillance et de respect pour vous-même, vos patients, et pour la santé globale de chacun.

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Références

  • Figley, C. R. (1995). Compassion fatigue as secondary traumatic stress disorder: An overview. Brunner/Mazel.
  • Rogers, C. R. (1951). Client-Centered Therapy. Houghton Mifflin.
  • Schaufeli, W. B., Leiter, M. P., & Maslach, C. (2009). Burnout: 35 years of research and practice. Career Development International, 14(3), 204-220.
  • Winnicott, D. W. (1960). The Theory of the Parent-Infant Relationship. International Journal of Psycho-Analysis.
Par Frédérique Korzine,
psychanalyste à Versailles
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Psychanalyse, hypnose, coaching, supervision et thérapies brèves.

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