11/7/2020
Se débarasser de ses croyances négatives en adoptant 10 attitudes saines
Les croyances limitantes freinent notre développement personnel et impactent nos relations. En adoptant 10 attitudes saines, il est possible de s'en libérer et de transformer notre vie. Reconnectez-vous à votre potentiel, surmontez les blocages intérieurs et accédez à un épanouissement véritable.
Lorsque vous tentez de résoudre un problème sans modifier vos croyances et sans créer de connexion avec votre enfant intérieur, le plus souvent vous n’obtenez qu’un changement superficiel sans véritable impact sur la qualité de votre vie.
Par exemple, une personne qui veut arrêter de boire mais qui ne se connecte pas intérieurement pour guérir ses blessures profondes et modifier les croyances qui l’ont amenée à boire est ce que les alcooliques anonymes appellent « un buveur sec ».
Elle a stoppé un comportement au niveau superficiel, mais parce qu’elle n’a rien changé au niveau profond, il n’y a aucune réelle amélioration dans sa vie ni dans ses relations. Elle se contente de trouver d’autres moyens de remplir son vide intérieur et de noyer son insécurité et sa souffrance.
Si nous recherchons de l’aide auprès d’un psychothérapeute, de nos amis ou d’un prêtre, c’est parce que nous souffrons de toutes sortes de symptômes : douleurs, peurs, dépression, maladies, séparations, échec des relations, absence d’épanouissement professionnel, perte d’emploi, problèmes d’argent, toxicomanie, dépendances relationnelles et sexuelles, solitude, jusqu’aux tendances suicidaires.
Tous ces symptômes sont la conséquence de la fêlure qui se produit en nous quand nous n’accordons pas notre amour et notre confiance à notre enfant intérieur. Or, ce qui nous empêche de lui accorder amour et confiance, ce sont les croyances que nous entretenons à son égard : « je suis mauvais, je suis nul(le), indigne, insignifiant, déficient, incompétent, imparfait, incapable, je ne mérite pas d’être aimé(e). »
6 croyances qui pèsent sur nos vies et nous rendent malheureux
- Je dois prouver que j'existe
(Mon existence n’a de sens que si je la justifie en accomplissant des actions, en obtenant des résultats ou en répondant aux attentes des autres.) - Je ne dois pas avoir de besoins
(Pour être accepté et ne pas déranger, je dois ignorer mes propres besoins. Les exprimer serait un signe de faiblesse ou d'égoïsme.) - Je dois demander l'autorisation pour exister
(Ma place n’est jamais assurée ; j’ai besoin de la validation des autres pour ressentir que j’ai le droit d'être là et de m’affirmer.) - Je ne devrais pas ressentir
(Mes émotions ne sont pas fiables ou appropriées ; pour être fort, je dois les ignorer et les dissimuler aux autres.) - Je dois être comme les autres pour être accepté
(Je ne suis acceptable que si je me conforme aux attentes des autres. Être différent ou authentique me rend vulnérable au rejet.) - Je ne suis pas digne d’amour
(Je dois d'abord me prouver ou me transformer pour être aimé ; en l’état, je ne mérite pas d'affection inconditionnelle.) - Je ne suis pas encore assez bien
(Pour être valable, je dois toujours m’améliorer, car ce que je suis aujourd’hui n’est pas suffisant. Je dois correspondre à des standards élevés pour avoir de la valeur.) - Je suis impuissant face à ma propre vie
(Je ne peux pas véritablement agir pour répondre à mes propres besoins ou réaliser mes aspirations ; les circonstances extérieures sont trop fortes.) - Je dois porter le bonheur des autres
(Le bien-être des autres est sous ma responsabilité ; je dois m'assurer qu’ils vont bien, parfois même au détriment de moi-même.) - Les autres passent toujours avant moi
(Ma priorité doit être de satisfaire les attentes et besoins des autres ; mes propres désirs sont secondaires, voire égoïstes.)
Ces croyances, profondément enracinées sont responsables de la grande majorité des symptômes et conditionnent nos modes de relations.
Nous n’avons pas le choix des croyances, intentions, actes et réactions des autres. Nous avons toujours le choix de nos propres croyances, de nos intentions, de nos actes et de nos réactions.
Nous sommes, pour paraphraser Jean-Paul Sartre, « condamnés à être libres car nous avons toujours le choix de faire quelque chose de ce qu’on a fait de nous et seuls nos actes décident de ce que nous avons voulu ».
Expérimenter 10 attitudes saines pour guérir
- J’existe (je n’ai pas besoin de faire quoi que ce soit pour démontrer ça).
- J’ai besoin (si je n’accepte pas que j’ai besoin je ne m’accepte pas moi-même. Je n’accepte pas non plus les besoins des autres).
- J’ai le droit (je ne nuis à personne, je respecte vos droits, j’ai le droit sans avoir à demander l’autorisation à personne).
- Je ressens (je suis capable d’entrer en relation avec me émotions, de les accepter telles qu’elles se présentent et de les vivre librement).
- Je suis moi (je suis mon propre chemin, j’ai le droit d’être différent et aussi le droit d’être semblable, tu es toi, je n’ai pas besoin que tu me confirmes que je suis moi).
- Je suis aimable (digne d’amour, vous n’êtes pas obligé de m’aimer, on peut m’aimer comme je suis et j’y ai droit. Si vous ne m’aimez pas vous me donnez des informations sur vos goûts mais pas sur moi.
- Je suis suffisamment bon (j’accepte que je suis ok même si je ne suis pas parfait, je n’ai pas besoin de me comparer, j’ai des qualités, des savoir-faire qui sont les miens).
- Je suis puissant (je ne suis ni sans ressources, ni sans espoirs, je sais prendre mes besoins, mes pensées, sentiments, émotions en charge, je suis responsable et sais obtenir ce dont j’ai besoin et me protéger).
- Je suis responsable de moi, pas de toi (tu n’es pas responsable de moi, mes besoins sont sous ma responsabilité, je n’attends pas que vous lisiez dans mon cerveau ce que je désire et que vous me donniez ce que je demande ou dont j’ai besoin. Je n’ai pas à être triste si je n’obtiens pas ce que je veux de votre part, si je ne l’ai pas demandé)
- Moi d’abord (ça m’est égal que vous soyez d’accord ou pas d’accord. Je fais des choses, je les fais pour moi, pas pour vous ni contre vous). Je ne peux pas donner ce que je n’ai pas. Si je ne me donne pas la priorité, ne prends pas en compte mes besoins, comment voulez-vous que je sois disponible pour les autres ?
Je vous invite à en choisir une ou deux chaque matin et à vous en habiller pour la journée.
Prenez grand soin de vous…
Biblio : "Renouez avec votre enfant intérieur" M. Paul
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